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UITA
Unit les travailleurs de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de l'hôtellerie du monde entier


Campagne syndicale en Nouvelle-Zélande en faveur d’un travailleur licencié par LSG Sky Chefs

Inséré sur le site web de l'UITA le 14-Mar-2005

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SFWU (Service & Food Workers Union), affiliée de l’UITA qui représente environ 350 travailleurs/euses de LSG Sky Chefs aux aéroports d’Auckland, Wellington et Christchurch en Nouvelle-Zélande, demande un appui à une campagne lancée afin d’obtenir la réintégration d’un délégué syndical licencié injustement.

Le syndiqué, un employé de LSG Sky Chefs à l’aéroport de Wellington, a été licencié sans préavis le 22 février 2005 pour des motifs allégués de faute professionnelle grave dans le cadre d’un quasi-accident – évité avec succès – dans l’aire de trafic de l’aéroport.

Le conflit a été réglé depuis. Plus de détails ci-dessous.

L’incident impliquait un aéronef qui a effectué un virage inattendu dans l’aire de trafic alors que le syndiqué conduisait un camion sur la voie de service connexe à l’aire de trafic. Le syndiqué a pris des mesures afin d’éviter une collision qui lui semblait imminente. Le geste accompli n’a pas causé de blessures ou de dommages à la propriété.

Le syndiqué a ensuite offert d’aider LSG Sky Chefs à étudier l’incident dans le but d’élaborer une politique visant le traitement d’une telle situation si elle venait à se représenter. La société a toutefois déterminé que l’employé ne s’était pas conformé aux pratiques de sécurité énoncées dans ses politiques et l’a licencié sur le champ, sans lui donner l’occasion de répondre aux allégations dont il faisait l’objet.

SFWU a déposé un grief auprès de l’Autorité des relations de travail, alléguant un licenciement injustifié et la discrimination, et lancé une campagne exigeant la réintégration immédiate du membre de SFWU licencié et demandant que des mesures soient prises dans les plus brefs délais pour assurer la sécurité des employés/es, y compris la mise en place d’une formation appropriée à ce genre d’incident.

Le syndicat, au nom du travailleur licencié, et l’employeur ont convenu de s’efforcer de régler tous les points en litige par la médiation. Au terme de la deuxième rencontre de médiation, le 14 mars, les parties ont publié un communiqué conjoint dans lequel elles déclaraient avoir «résolu à l’amiable tous les différends reliés à l’emploi entre elles, sur une base mutuellement acceptable».

Le syndiqué Ray Cutter est très reconnaissant du soutien reçu des gens de la Nouvelle-Zélande et du monde entier. SFWU les remercie de leur solidarité et de leur soutien.


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Les travailleurs obtiennent une nouvelle convention collective
Les syndicats accueillent de nouveaux membres


Les travailleurs/euses syndiqués/es au SFWU et au EMPU (Engineers, Printers and Manufacturers Union, également affilié à l’UITA) ont entrepris des moyens de pression en octobre 2004 après le refus de la direction de LSG Sky Chefs de négocier sérieusement les demandes d’augmentation de salaire et d’amélioration de la rémunération des heures supplémentaires. À la suite d’une série de grèves tournantes dans les trois aéroports de Nouvelle-Zélande les 1er, 3, 6 et 8 octobre, les travailleurs/euses ont annoncé la tenue d’une grève générale de 24 heures. La direction a alors accepté la médiation et une nouvelle convention d’une durée de deux ans, qui satisfait à toutes les demandes des syndiqués/es, a été ratifiée en novembre. Grâce à leur travail acharné et au soutien massif de leurs membres, les deux syndicats ont pu attirer de nouveaux membres dans les trois aéroports, faisant de LSG Sky Chefs un milieu de travail solidement syndiqué en Nouvelle-Zélande.

Solidarité au sein de LSG Sky Chefs

Par l’entremise de l’UITA, les travailleurs/euses de Nouvelle-Zélande savaient que des moyens de pressions étaient également mis en place dans les aéroports en Suède, en Espagne et en France. Cette situation leur a fait sentir «qu’il existait véritablement une solidarité internationale des travailleurs/euses de LSG Sky Chefs».

Comme dans le cas de la négociation collective en Suède en septembre 2004, le syndicat néo-zélandais a fait face à une direction inflexible qui refusait de négocier de bonne foi. Il a fallu huit heures de grève et la menace d’une grève de 24 heures pour inciter la société à accepter la médiation et à examiner sérieusement les propositions du comité de négociation syndical. Le règlement, ratifié par la vaste majorité des membres, comprend une augmentation de salaire rétroactive et le paiement des heures supplémentaires à temps et demi après deux heures (au lieu de trois). En outre, les salaires les plus bas ont été relevés de 7,7 pour cent.