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UITA
Unit les travailleurs de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de l'hôtellerie du monde entier


L’UITA exige une protection pour les leaders syndicaux de Coke en Colombie

Inséré sur le site web de l'UITA le 07-Apr-2005

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Le 28 mars, quatre dirigeants locaux de l’organisation syndicale SINALTRAINAL à Barranquilla, en Colombie, ont reçu des menaces de mort du groupe paramilitaire AUC.

L’UITA a écrit au gouvernement colombien afin d’exiger la tenue dune enquête sur les personnes responsables de ces menaces et une protection pleine et entière de la vie et des activités syndicales des dirigeants de SINALTRAINAL. L’UITA continue d’encourager ses affiliées du monde entier à faire de même, en raison de la nécessité constante d’un effort massif à l’échelle mondiale, afin de protéger la vie des syndicalistes en Colombie.

L’UITA a également soulevé la question de toute urgence avec la direction générale de Coca-Cola Company qui a assuré être en contact sur une base quotidienne avec son embouteilleur colombien, FEMSA, afin de faire en sorte que tout ce qui est possible soit fait pour assurer la sécurité continue des travailleurs/euses et des dirigeants syndicaux dans les installations de Coca-Cola, et plus particulièrement à la lumière de ces nouvelles menaces.

Voici le texte de la lettre envoyée par l’UITA au gouvernement colombien:

Le 28 mars 2005, à leur arrivée au bureau de SINALTRAINAL de la ville de Barranquilla, des travailleurs/euses ont trouvé une enveloppe contenant un message du groupe paramilitaire AUC, daté du 25 mars. Le message, signé de la branche Bananero de l’AUC de la côte atlantique, annonçait que dans le cadre d’une «opération finale», les dirigeants syndicaux suivants avaient été déclarés cibles militaires: OSVALDO CARMARGO, EURIPIDES YANCE, RAMON CAMARGO et GERMAN CATAÑO. Les personnes nommées sont des employés des usines d’embouteillage de Coca-Cola à Barranquilla et Santa Marta et des dirigeants de SINALTRAINAL.

Nous exigeons que la vie de ces syndicalistes soit respectée. Nous demandons également au gouvernement de la Colombie d'enquêter sur les personnes responsables de ces menaces et de fournir toutes les garanties nécessaires afin que le droit à l’activité syndicale soit pleinement protégé.

Ron Oswald, secrétaire général