L’emploi dans l’industrie de la volaille en Grèce "au bord de l’effondrement"

Inséré sur le site web de l'UITA le 21-Mar-2006

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Selon le dirigeant de la fédération des producteurs de volaille de Grèce, la chute de la demande des consommateurs/trices en raison de la propagation rapide du virus au sein des populations d’oiseaux sauvages a conduit le secteur "au bord du gouffre", même si aucun cas n’a encore été constaté dans les élevages de volaille du pays. Dans une entrevue accordée à Reuters le 17 mars, Spyron Nonikas a déclaré que si la tendance actuelle se maintenait, 6 000 emplois disparaîtraient dans le secteur avant l’été, alors que 7 000 autres seraient à risque dans des secteurs indirectement liés à la production de volaille, notamment les restaurants et les supermarchés.

"Nous ne pourrons y échapper que si le Premier ministre déclare l’état d’urgence dans le secteur et que le gouvernement prend entièrement à sa charge le paiement des dettes, des salaires et des autres obligations", a déclaré Nonikas.

L’indemnisation des travailleurs/euses avicoles touchés/es par la propagation du virus ne figure pourtant dans aucun des plans formulés à ce jour par les organismes publics pour contrer la crise à l’échelle mondiale, nationale ou locale. En outre, aucun de ces plans, comme l’a souligné à plusieurs reprises l’UITA, n’a ciblé spécifiquement les travailleurs/euses avicoles comme vecteurs possibles de la propagation du virus ou comme victimes potentielles en première ligne de l'exposition au virus.

Le Programme mondial récemment proposé par l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) Nations unies afin de contrôler et d’éradiquer la grippe aviaire (janvier 2006) ne fait nulle part mention des travailleurs/euses avicoles.