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UITA
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Mobilisation syndicale contre les salaires de misère chez Nestlé Fidji

Inséré sur le site web de l'UITA le 11-Sep-2006

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La Fiji Sugar and General Workers Union, une affiliée de l’UITA, tiendra un vote sur l’opportunité de prendre des mesures de grève à la suite du refus de Nestlé Fiji de négocier une hausse salariale qui permettrait aux travailleurs/euses de sortir de la pauvreté.

Nestlé, qui vient d’annoncer que ses bénéfices ont progressé de 11,4% au dernier semestre, pour un gain net de USD 3,36 milliards, emploie quelques 200 travailleurs/euses dans ses opérations fidjiennes. La majorité de ces travailleurs/euses gagnent moins de 2,75 dollars de Fidji (FJD) l’heure. Officiellement, le seuil de pauvreté se situe à FJD 3,50 ou un salaire net hebdomadaire de FJD143. Un petit nombre d’opérateurs spécialisés gagnent FJD3.50, comparativement par exemple à FJD3.40 pour un balayeur syndiqué dans les sucreries du pays.

Le syndicat tente, dans le cadre de négociations difficiles, de porter le salaire minimum à l’usine à FJD350 l’heure. La dernière offre de Nestlé prévoyait une augmentation de FJD 0,72 par jour – moins que le prix d’une miche de pain (0,85).

Le secrétaire général du syndicat, Felix Anthony, a dit de l’offre de la société qu’elle constituait « probablement l’offre la plus minable jamais présentée par une société transnationale à Fidji ».