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Les syndicats norvégiens et l’UITA appellent la Caisse de retraite de la Norvège à dire non aux fonds d’investissement privés et aux fonds de couverture

Inséré sur le site web de l'UITA le 03-Dec-2008

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L’UITA et deux de ses affiliées en Norvège, le syndicat généraliste Fellesforbundet et le syndicat de l’alimentation et des secteurs connexes NNN, ont appelé publiquement la Caisse de retraite gouvernementale de la Norvège à maintenir les restrictions actuelles sur les placements dans les fonds d’investissement privés et les fonds de couverture. Le fonds d’investissement gouvernemental, alimenté par les redevances pétrolières, détient des actifs totalisant plus de USD 300 milliards et n’investit pas actuellement dans les fonds d’investissement privés et les fonds de couverture. Il maintient toutefois des discussions continues sur l’opportunité d’investir dans de nouvelles catégories d’actif. Le fonds est considéré comme un précurseur de l’investissement éthique, ayant notamment liquidé ses placements dans Wal-Mart (2006) en réponse aux violations des droits syndicaux et humains commises par la société et plus récemment dans la géante Rio Tinto en réaction à la destruction de l’environnement par la société en Indonésie.

La lettre signée par les secrétaires généraux des trois organisations et envoyée au ministre des Finances de la Norvège le 29 novembre, présente les risques que posent pour les investisseurs et le système financier mondial les investissements lourdement adossés et souligne l’effet destructeur sur l’emploi des rachats par les fonds d’investissement privés. Rappelant le rôle de la Caisse dans le développement de normes mondiales, la lettre souligne que « des investissements dans des fonds d’investissement privés et des fonds de couverture amèneraient la Caisse de retraite de la Norvège dans des domaines qui violent ses principes de base, ajoutent à l’instabilité financière mondiale, ont des répercussions négatives sur la vie des travailleurs/euses et minent le rôle de précurseur de la Caisse. Nous croyons fermement que l’ouverture du capital de la Caisse à ces « placements alternatifs », même en pourcentage limité, aurait des effets destructeurs à l’échelle mondiale ».

« D’éventuelles discussions sur la levée des restrictions à des placements dans les « placements alternatifs » - des discussions qui sont en cours, selon notre compréhension de la situation – ne devraient se faire que dans le contexte d’un large débat public et en tenant compte des nombreux effets, que peuvent avoir de tels investissements, aujourd’hui et dans l’avenir. »

Le texte complet de la lettre est disponible ici (en anglais seulement).