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UITA
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Le syndicat de Nestlé Brésil repousse une attaque contre le régime de soins médicaux des nouveaux retraités

Inséré sur le site web de l'UITA le 28-Apr-2009

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Une intervention rapide de l’affiliée de l’UITA FETIASP (Federation of Food Industry Workers of São Paulo) a permis de repousser une tentative par Nestlé Brésil de faire payer les nouveaux retraités/es pour les réductions mondiales des coûts en diminuant leurs prestations de soins médicaux.

À l’heure actuelle, le régime de prestations de santé des retraités de Nestlé Brésil couvre le coût des soins médicaux et des médicaments. À la fin mars – sans consulter le syndicat – la direction de Nestlé a entrepris de faire pression sur les employés/es comptant plus de 25 années d'ancienneté afin qu'ils/elles prennent leur retraite immédiatement, à défaut de quoi ils/elles perdraient la couverture des médicaments à la retraite. Selon le président du syndicat, Melquíades de Araújo, qui a parlé "d’extorsion", "Le syndicat a répondu en demandant à tous les travailleurs/euses de Nestlé du pays de refuser de signer des documents les forçant à prendre leur retraite (malgré que plusieurs l’aient déjà fait). Nous avons ensuite demandé une rencontre d’urgence avec Nestlé afin d’exiger des explications. La société a répondu qu’elle avait entrepris de "couper ou réduire les dépenses" en réponse à la crise financière mondiale".

Selon le président du syndicat, "Nestlé Brésil compte environ 1 500 retraités/es et environ 150 travailleurs/euses comptant plus de 25 années de service dans ses usines à travers le pays. Retirer le remboursement des médicaments à ces 150 personnes ne permettrait pas de réduire les dépenses de façon significative, alors que cela aurait été un coup très dur pour ces travailleurs/euses".

Les réductions d’avantages sociaux ont été suspendues, et l’entente annule les documents qui auraient pu être signés par des travailleurs/euses. "Pour plus de certitude, ajoute de Araújo, nous avons demandé à tous les membres qui souhaitaient vraiment prendre leur retraite de s’adresser d’abord au syndicat. Personne n’est venu encore".