"Une grande id�e guide le d�veloppement de nos produits. Nous l�appelons �vitalit� � un mot qui r�sume la diff�rence que nous souhaitons faire dans la vie des gens www.unilever.com."

• Unilever n�a pas recours � ces fournisseurs de services pour "certaines" de ses op�rations � l�usine qui produit l�une de ses plus importantes marques mondiales. L�usine compte 22 travailleurs/euses employ�s/es directement par Unilever � les 723 autres sont � statut pr�caire. Pas moins de 97 pour cent des travailleurs/euses ne sont pas formellement employ�s/es par Unilever, m�me si ces travailleurs/euses fabriquent des produits portant une marque de Unilever dans une usine de Unilever. Ce chiffre de trois pour cent de l�effectif de Khanewal est cependant plus �lev� que le pourcentage d�employ�s travaillant directement pour Unilever � l�usine qui fabrique les produits Lipton/Brooke Bond � Karachi, o� la totalit� de la main-d��uvre est embauch�e en sous-traitance.



• Il est tout simplement faux de pr�tendre que "certains employ�s ont d�pos� des poursuites contre ces fournisseurs de services en vue d�obtenir une permanence d�emploi". Un syndicat de travailleurs/euses a �t� form� � l�usine en vue de contester le syst�me abusif d�embauche discriminatoire par l�entremise d�agences de placement. La centaine de dossiers d�pos�s jusqu�ici et demandant le statut d�employ� direct pour les travailleurs/euses du th� a �t� d�pos�e contre Unilever, pas contre les agences de placement. De plus, les tribunaux qui ont accept� d�entendre ces dossiers les ont accept�s comme des plaintes contre Unilever. Unilever sait cela, bien entendu.



• "La direction pakistanaise s�efforce d�engager toutes les parties int�ress�es dans des discussions qui permettront de r�soudre ce probl�me"? Apr�s que le syndicat eut �t� form� et eut entrepris d'aider les travailleurs/euses � d�poser une requ�te devant le Tribunal du travail, des travailleurs/euses qui manifestaient paisiblement le 15 novembre ont �t� battus/es par des fiers-�-bras embauch�s par les agences de placement. Le 17 novembre, la direction a annonc� que les travailleurs/euses ayant pr�sent� une requ�te ne seraient pas autoris�s/es � rentrer au travail et a verrouill� les barri�res de l�usine. Les travailleurs/euses de l��quipe de nuit ont �t� bloqu�s/es dans l�usine, sans eau potable et sans nourriture, jusqu�� 5h00 le lendemain matin, alors qu�un travailleur a perdu conscience et a d� �tre transport� d�urgence � l�h�pital. Le 18 novembre, la direction a commenc� � planifier la r�duction de la production, dans le but de punir les travailleurs/euses contractuels/lles en vertu du principe "pas de travail, pas de r�mun�ration". Maintenant, la direction tente de susciter la cr�ation d�un groupe rival de travailleurs/euses � statut pr�caire embauch�s/es parmi les parents des fournisseurs de main-d��uvre afin de fomenter la violence et les conflits � dans le but "d�engager des discussions qui permettront de r�soudre ce probl�me"?