Journ�e mondiale pour le travail d�cent � 7 octobre

Ins�r� sur le site web de l'UITA le 05-Oct-2009

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Les organisations syndicales du monde entier se mobilisent, chacune � sa fa�on, afin de souligner la lutte mondiale en faveur du travail d�cent dans le contexte de la pire contraction �conomique depuis les ann�es 1930. Le ch�mage massif menace la vie, la sant�, les emplois et les communaut�s des travailleurs/euses. Les syst�mes de s�curit� sociale b�tis au fil des d�cennies sont sacrifi�s pour apaiser les investisseurs financiers. On compte maintenant plus d�un milliard de personnes n�arrivant � satisfaire leurs besoins alimentaires de base. Les employeurs r�pondent au ralentissement �conomique en l�utilisant pour comprimer encore davantage des conditions de travail d�j� d�grad�es. Pour les travailleurs/euses de partout � travers le monde, le travail devient de plus en plus pr�caire par le recours � la sous-traitance, la pr�carisation et la destruction de l�emploi direct permanent.

� l�occasion de la Journ�e mondiale pour le travail d�cent, l�UITA attire l�attention sur

• les conflits qui perdurent chez Nestl� et Unilever, qui occupent respectivement le premier et le troisi�me rang mondial de l�industrie de l�alimentation. Ce sont des entreprises qui continuent de verser des dizaines de milliards de dollars chaque ann�e aux investisseurs tout en refusant de reconna�tre les droits fondamentaux des travailleurs/euses. � Khanewal, au Pakistan, l�usine qui produit le th� Lipton, immens�ment rentable, n�emploie que 22 travailleurs permanents directs. Les autres travailleurs, qui sont plus de cinq cents, sont des employ�s � statut pr�caire, jetables et forc�s de vivre dans une pauvret� abjecte � mais le soutien de l�UITA leur permet de lutter.
  
  
  

  www.casualtea.org

  
  


• Nestl� a c�l�br� la crise de 2008 en consacrant pr�s de USD huit milliards au rachat de ses propres actions sur le march�. C�est plus de la moiti� de ce que la soci�t� verse en salaires dans le monde. � Panjang, en Indon�sie, les travailleurs/euses de Nescaf� luttent depuis plus de deux ans et demi pour que les salaires soient inclus dans la n�gociation collective. Nestl� affirme que les salaires sont un "secret commercial" et refuse aux travailleurs/euses le droit de les n�gocier!
  
  
  

  Mettez fin � la Nespression - www.nespressure.org

  
  


• Les �meutes alimentaires mondiales survenues dans la foul�e des fortes hausses du prix des aliments de base en 2007 et 2008 ont oblig� les gouvernements et les responsables des politiques � red�couvrir la faim mondiale, suppos�e �tre en voie de disparition. Les estimations officielles de l�ONU placent maintenant � plus d�un milliard le nombre de personnes touch�es par la sous-alimentation ou la malnutrition. Un grand nombre de travailleurs/euses agricoles � les personnes qui contribuent � nourrir le monde � comptent pour une part croissante des populations touch�es par la faim, et ils/elles on faim parce qu�on refuse syst�matiquement de reconna�tre leurs droits � titre de travailleurs/euses. L�UITA, par ses interventions � l�OIT et au Groupe de travail interagences de haut niveau de l�ONU sur la crise alimentaire mondiale, a plac� la question des travailleurs/euses au c�ur du programme de l�ONU sur la crise alimentaire. Pourtant, le Programme d�intervention en r�ponse � la crise alimentaire des Nations unies ne contient qu�une seule mention des salaires en lien avec la faim � et c�est pour pr�venir des risques associ�s � un rel�vement.
  
  Les travailleurs/euses agricoles ont besoin d�un salaire minimum vital pour se nourrir et nourrir leurs familles. L�UITA exigera que l�Organisation des Nations unies pour l�agriculture et l�alimentation (FAO) appuie notre appel � des salaires d�cents pour tous/tes les travailleurs/euses agricoles et l�incorpore dans tous les efforts mondiaux visant � lutter contre la faim. De plus, nous travaillerons sur ce th�me avec nos affili�es au cours des mois et des ann�es � venir.
  
  Par ailleurs, le 7 octobre, l�UITA publiera deux rapports mettant en lumi�re l�immense d�ficit de travail d�cent chez Dole, le plus grand producteur mondial de fruits frais, ainsi que dans le secteur en pleine expansion des fleurs coup�es. Les rapports seront pr�sent�s dans le cadre du lancement de campagnes d�organisation cibl�es.


• Une estimation conservatrice situe � plus de cent millions � travers le monde le nombre de travailleuses et travailleurs domestiques, dont les t�ches vari�es comprennent tout ce qu�il y a � faire dans une maison, depuis la garde des enfants jusqu�aux soins de sant�. Ces travailleurs/euses sont exploit�s/es sans merci, font l'objet de trafic et d'abus, ne b�n�ficient d'aucune protection sociale et se voient souvent refuser m�me les droits civiques les plus �l�mentaires. Ces personnes ne sont pas reconnues comme des salari�s/es et n�ont aucune protection � titre de travailleurs/euses. Mais elles/ils ont entrepris de s�organiser! En 2010, le BIT entreprendra la r�daction d�une convention internationale sur le travail d�cent pour les travailleurs/euses domestiques, qui doit �tre pr�te en 2011. La convention �tablira, pour la premi�re fois en droit international, les droits des travailleurs/euses domestiques � titre de salari�s/es : le droit de se constituer en syndicat, le droit � la n�gociation collective, l�inclusion dans les m�canismes de sant� et de s�curit� au travail et la protection juridique. Le pays qui ratifient les conventions sont oblig�s d�en incorporer les dispositions dans le droit national. L�UITA participe activement � la pr�paration du travail de base en vue de cette initiative et a contribu� � la mise en place du r�seau international des travailleurs/euses domestiques (IDWN � International Domestic Workers Network) form� d�organisations nationales et r�gionales de travailleuses domestiques. Pour plus d�information, communiquez avec l�UITA - cliquez ici pour t�l�charger la brochure de campagne (en format pdf).
  
  
  

  www.wddw.org