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Dites à Unilever que les droits de l’homme, ce n’est pas une question de goûts !

04.07.12 Urgent Action
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Deux ans après avoir souscrit un accord, qu’elle n’a jamais respecté, avec l'UITA, Unilever est sur le point de s'engager à porter atteinte aux droits fondamentaux d'un groupe de travailleurs/euses indiens pendant 4 ans supplémentaires. La signature de l'entreprise n’a-t-elle donc aucune valeur?

Agissez maintenant - envoyez un message au PDG de la société, Paul Polman, demandant qu’Unilever honore l’accord souscrit.

L'accord (lien vers l'article précédent sur le site de l’UITA en anglais), conclu sous les auspices du gouvernement britannique en juillet 2010, prévoit qu’Unilever s’engage à restituer aux travailleurs/euses de son usine de Doom Dooma, dans l’Assam (Inde), leur droit de s’affilier et de choisir librement un syndicat pour les représenter dans le cadre des négociations collectives. Sur son site internet, Unilever affirme que "l'accord est en vigueur".

Cinq ans plus tard et toujours en attente de reconnaissance et des droits. Les travailleurs se rassemblent lors d’une assemblée générale du syndicat.
Cinq ans plus tard et toujours en attente de reconnaissance et des droits. Les travailleurs se rassemblent lors d’une assemblée générale du syndicat.

Depuis deux ans, pourtant, la direction ne s’est pas départie de sa politique de réponses dilatoires, provocations et mensonges. Les travailleurs/euses affiliés à l'UITA ont été mis sous surveillance lors de rassemblements; plus tôt dans l’année les locaux du syndicat ont été pris pour cible par une bombe incendiaire. Nous ne soupçonnons pas Unilever d’être responsable de l'incendie criminel, mais nous tenons la société pour coupable de violations persistantes des droits fondamentaux, et d’avoir permis qu’une situation instable s'envenime.


La direction s’apprête maintenant à signer une nouvelle convention de longue durée avec l'organisation qu'elle a créée pour évincer l’affiliée de l'UITA et priver les travailleurs/euses de leurs droits pendant 4 années supplémentaires. Les travailleurs/euses n'auront donc jamais eu la possibilité de faire ce qu'on leur avait promis: choisir librement leur syndicat en toute sécurité et dans l'anonymat.
Quoiqu’elle en dise, la direction d’Unilever a montré qu’elle préfère la répression à la représentation.

Agissez maintenant! - envoyez un message au PDG de la société, Paul Polman, demandant qu’Unilever honore l’accord souscrit.