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Inde : Les casseurs de droits de Frito Lay sont en service

13.12.13 Urgent Action
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Plus tôt cette année,  162 des 170 travailleurs employés dans trois entrepôts sous contrat exclusif avec PepsiCo au Bengale-Occidental ont fondé un syndicat et présenté leurs revendications. Ils ont été harcelés, attaqués par des hommes de main de la société et ensuite brutalement licenciés. En mai 2013, ils ont été autorisés à reprendre le travail, mais dans des conditions qui nient complètement leurs droits humains.

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Leur employeur leur a dit qu’ils pouvaient reprendre le travail s’ils s’engageaient à ne plus jamais adhérer à un syndicat. Il les a également obligés à signer de fausses déclarations en leur disant qu’elles étaient juridiquement contraignantes, et à découper leur carte d’adhérent qu’ils ont du ensuite piétiner pour accéder aux entrepôts. Ceux qui ont refusé se sont entendus dire qu’ils ne travailleraient plus jamais et qu’ils seraient mis sur liste rouge par tous les employeurs de la région.
Malgré les menaces, le harcèlement et des visites à leur domicile de la part de la direction, 28 de ces travailleurs injustement licenciés ont refusé de renoncer à leurs droits. En août dernier, ils ont formé le PepsiCo (Frito-Lays) Workers Action Committee (comité d’action syndical PepsiCo) et intensifié leur campagne.

PepsiCo, la transnationale de l’alimentation et des boissons basée aux Etats-Unis, a jusqu’à présent nié que ces mesures constituaient des atteintes aux droits des travailleurs et refusé de prendre des mesures correctives. L’UITA a donc déposé une plainte formelle contre la société auprès du point de contact national du gouvernement américain pour violation des Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales – et lance une CAMPAGNE MONDIALE en défense de ses membres chez PepsiCo en Inde.

CLIQUEZ ICI POUR ENVOYER UN MESSAGE À PEPSICO demandant la réintégration sans conditions des 28 travailleurs avec versement rétroactif de leur rémunération et la pleine reconnaissance de leurs droits syndicaux.