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Le gouvernement algérien doit reconnaître MAINTENANT le droit des travailleurs/euses à former des syndicats indépendants

02.06.14 Urgent Action
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Après le simulacre d’élections organisé en avril dernier en Algérie, les travailleurs/euses algériens/nes continuent à se voir refuser le droit de former des syndicats indépendants. CLIQUEZ ICI POUR ENVOYER UN MESSAGE AU GOUVERNEMENT D’ALGÉRIE !

Selon un récent rapport de Human Rights Watch, « En Algérie, l’action des travailleurs est contrecarrée lorsqu’ils tentent de former des syndicats indépendants et d’agir collectivement. Le gouvernement sanctionne les manifestants et les grévistes pacifiques, via notamment des suspensions ou des licenciements dans les services publics en guise de représailles, ainsi qu’à travers l’arrestation et la poursuite en justice de militants syndicaux pour des motifs politiques ».
 
Le 9 juin dernier, des syndicats ont présenté au ministère du Travail les documents nécessaires à l’enregistrement de la Confédération générale autonome des travailleurs algériens (CGATA), récemment formée. Elle est une fédération de syndicats autonomes, comprenant également des organisations du secteur privé. Selon le droit algérien, la CGATA aurait du obtenir un statut juridique à part entière à l’issue d’un délai de 30 jours. Un an plus tard, la fédération attend toujours d’obtenir le récépissé qui atteste de sa formation. La CGATA a tenu sa seconde assemblée générale nationale, avec de nombreux/euses participants/es, le 29 mars.

La reconnaissance juridique de la CGATA l’aiderait  à fonctionner sans interférence et répression de la part du gouvernement et à affilier de nouveaux syndicats, y compris dans le secteur privé où les syndicats indépendants ne bénéficient pour le moment d’aucune protection juridique.

Si le gouvernement algérien a déjà par le passé fait l’objet de critiques de la part du Comité de la liberté syndicale de l’OIT pour ses violations des Conventions n° 87 et n° 98, le pays fera cette année pour la première fois l’objet d’un examen, concernant son respect des droits syndicaux fondamentaux, mené par le Comité de contrôle de l’application des normes internationales du travail, lors de la Conférence internationale du travail, actuellement en cours à Genève. Le moment est donc propice pour dire au ministre du Travail et à d’autres autorités algériennes : enregistrer sans délai la CGATA et cessez de violer les droits humains des travailleurs/euses algériens/nes

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