Les employés/es du développement rural au Niger poursuivent la grève pour obtenir l’équité salariale

Les syndicats des travailleurs/euses du développement rural au Niger, qui représentent les employés/es de la fonction publique de la recherche et de l’ingénierie agronomique, les agronomes et les hydrologues, ont émis un préavis de grève pour la période comprise entre le 3 et 7 novembre, dans le cadre de la lutte menée depuis 2008 pour des avantages de base et l’équité salariale avec les autres employés/es du secteur public.

Depuis août dernier, les syndicats ont mené des grèves tournantes, ont refusé de communiquer des informations techniques et organisé des réunions publiques dans les zones rurales en réponse au refus du gouvernement d’accorder les mêmes augmentations que celles dont ont bénéficié les autres employés/es du secteur public. Les allocations logement, eau, électricité et la prime de risque représentent une partie importante de la rémunération dans l’un des pays les plus pauvres au monde. Cette partie de la rémunération est pour l’instant inférieure de moitié à celle des autres fonctionnaires de l’État.

Deux des cinq syndicats concernés – SNAAN et SUPRA, représentant respectivement les techniciens agricoles et les agronomes – sont affiliés à l’UITA, qui a fait de sa solidarité et salué la détermination de ces salariés/es.