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Volatilité des prix du lait et destruction des emplois

19.05.17 News
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Le National Union of Workers (NUW) d’Australie compte s’opposer à la fermeture prévue des usines laitières de Kiewa, Rochester et Edith Creek pour tenter de sauver 360 emplois et protéger les communautés rurales.

Comme SanCor en Argentine (article en anglais), la coopérative laitière australienne Murray Goulburn traverse une crise financière. Elle a été obligée d’annuler les dettes de centaines d’éleveurs, après leur avoir dans un premier temps demandé des remboursements qui les plaçaient en grande difficulté lorsque les coopératives ont cassé les prix versés aux producteurs en 2016.

Si la mauvaise gestion joue bien un rôle dans ces crises, les faibles prix du lait liés à une surproduction mondiale et à l’énorme pouvoir de négociation des distributeurs et de l’industrie agroalimentaire ont des répercussions dévastatrices pour les petits agriculteurs et les travailleurs/euses.

Alors qu’ATILRA (Argentine) et NUW (Australie) se battent au nom de leurs membres, les gouvernements ont le devoir de réglementer dans l’intérêt de leurs citoyens. Un système de gestion planifié de la production laitière qui assure une plus grande stabilité des prix permettrait de préserver les moyens de subsistance et d’offrir un accord plus équitable pour les travailleurs/euses du secteur laitier. Un tel système, mis en place au Canada, est vigoureusement défendu par les affiliées de l’UITA dans ce pays face aux attaques incessantes de la part des puissants partisans de la libéralisation du commerce.