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En réaction aux attaques incessantes du gouvernement espagnol contre le droit de grève, les syndicats se mobilisent

29.06.17 News
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En Espagne, le gouvernement de droite de Mariano Rajoy poursuit son assaut contre le droit de grève. En effet, seize mois après que 8 syndicalistes ont été acquittés des chefs d'accusation qui pesaient contre eux pour avoir pris part, en 2010, à la grève générale contre l'austérité (voir : Les « 8 d’Airbus » et le droit de grève : Un combat inachevé), deux autres syndicalistes risquent jusqu'à 7 ans d'emprisonnement pour leur participation à la grève générale de 2012.

Le 7 juillet, Rubén Ranz et José Manuel Nogales, délégués syndicaux de l'UGT, seront jugés en vertu de l'Article 315.3 du Code pénal, un vestige législatif de l'époque de Franco exhumé par le gouvernement Rajoy. Les syndicalistes ont été arrêtés au cours d'un important assaut policier contre un rassemblement d'information pacifique qui se tenait à Madrid au soir de la grève générale du 29 mars 2012.

Madrid21062017

Le 21 juin, les confédérations syndicales Commissions ouvrières et UGT ont organisé une manifestation massive dans le centre-ville de Madrid pour dénoncer la criminalisation constante du droit de grève par le gouvernement Rajoy (des vidéos de la manifestation ainsi que les discours des dirigeants des Commissions ouvrières et de l'UGT sont disponibles ICI). L'UITA, comme d'autres organisations syndicales internationales, s'organise pour apporter un soutien solidaire à ces deux représentants syndicaux, et appelle à l'abrogation des lois qui criminalisent l'exercice du droit de grève, qui est un droit fondamental.