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Nouvelle-Zélande: la lutte pour préserver des emplois de qualité chez Mondelez Dunedin

25.10.17 News
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Mondelezsticker-fLe syndicat E tu, affiliée de l’UITA, travaille d’arrache-pied avec les dirigeants de la communauté locale pour préserver des emplois de qualité et critique avec véhémence le choix de transférer toute la production Cadbury assurée par l’usine de Dunedin vers une nouvelle usine en Australie. Cette décision de la société intervient aussi à la suite d’une action d’urgence de l’UITA (en anglais), qui a été largement suivie par les affiliées en soutien aux camarades de E tu en Nouvelle-Zélande.

Neville Donaldson, Directeur des industries de E tu, affirme que cette décision sera une amère déception pour les employé-e-s de l’usine Cadbury de Dunedin, qui espéraient pouvoir sauver quelques emplois. E tu soupçonne même Mondelez de n’avoir jamais eu l’intention de chercher un autre sous-traitant localement.

Une entreprise néo-zélandaise, Rainbow, était en négociations avec Mondelez pour fabriquer certains produits après la fermeture de l’usine de Dunedin. Rainbow a déclaré dans un récent reportage (en anglais) qu’« avec des investissements négligeables, rien dans le procédé de fabrication n’était hors de portée ».

Pourtant, une fois de plus, Mondelez a déçu une communauté en décidant de délocaliser la production pour réduire leurs coûts. Ces dernières années, plusieurs usines ont fermé et Dunedin a perdu plus de 1200 emplois manufacturiers à plein temps bien payés. Mondelez laissera à Dunedin pour tout héritage l’attraction touristique « Cadbury World » qui emploie 35 personnes, pour la plupart à temps partiel — un douloureux souvenir de l’usine Cadbury qui a commencé à fabriquer du chocolat à Dunedin en 1884 et employait près de 300 personnes à sa fermeture.