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Danone tente de relancer sa division produits laitiers en difficulté au Brésil

12.12.17 News
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Danone revoit toutes les facettes de son pôle produits laitiers au Brésil pour tenter d’améliorer sa performance a indiqué la directrice financière du groupe Cécile Cabanis, après que le fabricant de la marque Activia ait enregistré une baisse à deux chiffres de ses ventes dans ce pays au troisième trimestre.

Le groupe français a précisé que la nutrition spécialisée (infantile et médicale) avait progressé au Brésil, mais que l’environnement macroéconomique difficile avait pénalisé ses activités de produits laitiers locales.

Au troisième trimestre se terminant fin septembre, les ventes des produits laitiers frais avaient accusé un recul à deux chiffres, tant en volumes qu’en valeur. Cécile Cabanis a précisé que « l’environnement macroéconomique reste difficile, avec des répercussions sur la division produits laitiers qui continue à montrer une nette détérioration à deux chiffres. Pour remédier à la situation, Danone a mis en œuvre un plan de transformation majeur visant à redresser ses activités ».

Si l’on exclut le Brésil des chiffres de cette division, les ventes à données comparables du troisième trimestre sont toujours en baisse, mais de 0,1 pour cent seulement. Cécile Cabanis a décrit les mesures que compte prendre Danone au Brésil, en précisant qu’il faudrait du temps avant qu’elles prennent effet.

« Nous revoyons notre modèle » a-t-elle indiqué lors d’une conférence téléphonique à destination des analystes et des investisseurs consacrée au chiffre d'affaires du troisième trimestre de Danone, « avec une restructuration du portefeuille de produits, des formats, du positionnement prix, et des réseaux de mise sur le marché et de distribution. Pour redresser l’activité produits laitiers, nous repensons la totalité du portefeuille en termes de positionnement prix, pour s’assurer que nous sommes alignés à la nouvelle réalité de la consommation au Brésil aujourd’hui. Nous avons également revu nos réseaux de distribution pour garantir que nous avons de solides réseaux de mise sur le marché et de distribution ».

« Nous devons prendre le temps de faire les choses correctement. Je ne voudrais pas adopter à la hâte des solutions tactiques de fortune. Pour vous rassurer, vous pouvez vous référer à notre action en Argentine au moment de la crise. Nous sommes restés dans le pays et avons réinvesti dans notre modèle commercial, et nous sommes sortis de la crise plus forts qu’auparavant. Nous procédons de la même manière aujourd’hui, mais il ne faut pas s’attendre à une reprise avant 2018 ».