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Augmentation des violences meurtrières contre les défenseur-e-s des droits à la terre et de l’environnement

09.08.18 News
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Selon un récent rapport de l’ONG Global Witness, 2017 « détient la triste palme de l’année la plus meurtrière pour les défenseurs des droits à la terre et les défenseurs environnementaux ». Ce rapport indique qu’au moins 207 personnes ont été tuées l’an dernier pour avoir pacifiquement défendu leurs terres, leur environnement et leurs moyens de subsistance contre les pratiques prédatrices des entreprises.

L’agrobusiness a supplanté l’extraction minière comme secteur le plus dangereux pour ces défenseur-e-s, avec le meurtre de 46 militant-e-s opposé-e-s à l’empiètement sur leurs terres de la production d’huile de palme, de canne à sucre, de café et de fruits tropicaux, et de l’élevage de bétail. Près de 60 pour cent de ces meurtres ont été commis en Amérique latine, avec 57 assassinats au Brésil (le président Michel Temer a qualifié ce rapport de « fausses nouvelles »). 48 défenseur-e-s ont été tué-e-s aux Philippines, le chiffre le plus élevé jamais enregistré dans un pays asiatique. Les forces de sécurité gouvernementales sont directement associées à près d’un quart de ces meurtres. Et ces chiffres, qui ne rendent compte que des assassinats, à l’exclusion des cas de harcèlement et d’incrimination, sous-estiment sans aucun doute l’ampleur réelle du nombre de meurtres, un point souligné par les auteurs.

Cliquez ici pour en savoir plus et télécharger le rapport.