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Une délégation syndicale internationale de l’UITA porte le message de la campagne « Zéro droits chez Coca-Cola » aux États-Unis

04.10.18 News
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BostonsmA la suite d’une manifestation réussie devant le siège de The Coca-Cola Company (TCCC) et d’une réunion avec des groupes d’étudiant-e-s à Atlanta (cliquer ici pour en savoir plus), des membres de l’UITA d’Indonésie, des Philippines et de Haïti ont partagé leurs expériences face aux violations répétées des droits par TCCC avec des membres de l’UITA travaillant pour Coca-Cola à Boston et à Philadelphie et avec des groupes étudiants des droits civils à Atlanta.

Les membres de UFCW/RWDSU et des Teamsters de Boston et de Philadelphie se sont dits vivement préoccupés par les longues luttes pour l’exercice des droits fondamentaux chez Coca-Cola en Indonésie, Haïti et aux Philippines, décrites par la délégation, ainsi que par les conflits en cours sur des questions de droits humains en Irlande et en Espagne relatés par des représentant-e-s de l’UITA.

Après avoir pris connaissance du contexte de la lutte en Indonésie, les travailleurs-euses et les représentant-e-s syndicaux-ales de Coca-Cola ont été particulièrement indigné-e-s par le fait que la société continue à soutenir des structures répressives sur les lieux de travail héritées de la dictature militaire de Suharto qui a pris fin en 1998, mais qui est considérée comme l’une des plus brutales et corrompues que le monde ait connu. Le régime directement responsable de la mort de plusieurs centaines de milliers d’Indonésien-ne-s et d’une corruption généralisée, y compris du système judiciaire indonésien, a laissé dans son sillage un système corrompu d’organisations d’entreprises qui continuent, à ce jour, à réprimer les droits syndicaux. Où que ce soit rendue la délégation, les travailleurs-euses, étudiant-e-s et représentant-e-s syndicaux-ales ont été choqué-e-s et révolté-e-s que la direction indonésienne de Coca-Cola continue à soutenir ces structures héritées du régime Suharto.

Phillysm