Chez Mondelez Malaysia, les atteintes aux droits des travailleurs-euses se poursuivent

Le syndicat malaisien FIEU, affiliée de l’UITA, a rencontré Mondelez à quatre reprises pour négocier les conséquences de la fermeture de l’usine de Johor Baru, mais la direction locale fait preuve de mauvaise foi. L’entreprise campe sur ses positions annoncées le 2 juillet et ne cherche pas à trouver de compromis qui permettrait de limiter les conséquences négatives de la fermeture de l’usine, prévue pour le 30 novembre. En soutien à son affiliée la FIEU, l’UITA poursuivra son action même après la fermeture de l’usine et prendra toutes les mesures qui s’imposent pour trouver une solution à la question des violations de droits et des conséquences de cette fermeture si les deux parties ne parviennent pas à une solution consensuelle.

La direction de Mondelez a envoyé des avertissements disciplinaires aux membres de la FIEU qui ont porté des t-shirts de campagne dans la cantine de l’usine. On craint que la direction ne mette à pied les membres de la FIEU qui organiseront des actions collectives avant la fermeture de l’usine, ou ne réduise ou n’annule leurs indemnités de licenciement.