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Déclaration syndicale internationale : « Nous sommes pleinement solidaires de nos camarades en Algérie qui luttent pour les droits syndicaux et démocratiques »

24.07.20 News
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Neuf fédérations syndicales internationales, dont l’UITA, se sont associées pour exprimer «  leur solidarité et leur soutien entier à la lutte en cours en Algérie pour les droits syndicaux et les libertés démocratiques ». (Cliquez ici pour consulter la déclaration signée, en anglais, français et arabe).

« Depuis de nombreuses années », précise la déclaration, « les syndicats indépendants se battent avec courage pour obtenir la reconnaissance juridique de leurs organisations et pour ouvrir un espace dans lequel les travailleurs-euses peuvent librement former et adhérer aux syndicats de leur choix et négocier collectivement. Les membres et les dirigeant-e-s élu-e-s de ces syndicats indépendants ont fait l’objet de harcèlement, de persécutions et de licenciements ciblés depuis plusieurs années et depuis février 2019, ont été confronté-e-s à une répression accrue en représailles de leur soutien et de leur participation au vaste mouvement populaire pacifique de contestation du régime, le Hirak ».

« Depuis le début du Hirak en 2019, des centaines de militant-e-s pour la démocratie et de défenseurs des droits humains, y compris des syndicalistes indépendants, ont été arrêté-e-s, inculpé-e-s, placé-e-s sous surveillance policière ou condamné-e-s à des peines de prison. La répression des journalistes, des militant-e-s sur les médias et les réseaux sociaux, des opposants politiques et des défenseurs des droits humains se poursuit, alors même que les mesures de confinement et l'interdiction des rassemblements visant à contenir la pandémie du COVID-19 ont conduit à une suspension temporaire du Hirak ».

« Nous sommes pleinement solidaires de nos camarades en Algérie qui luttent pour les droits syndicaux et démocratiques et déploierons tous les efforts nécessaires pour amener le gouvernement algérien à libérer sans conditions toutes les personnes détenues et condamnées pour leur engagement civique et syndical, à respecter pleinement les droits démocratiques, dont le droit à la liberté d’association, et à appliquer les décisions et recommandations de l’OIT visant à s’assurer que  les syndicats indépendants puissent organiser et représenter les travailleurs-euses sans crainte de harcèlement et de représailles ».