En dépit d’une répression massive, des milliers de Bélarusses continuent de manifester et les travailleurs-euses continuent à mener des actions sur leurs lieux de travail pour protester contre la réélection frauduleuse d’Alexandre Loukachenko [1].
Au moins quatre personnes ont été tuées et plusieurs centaines blessées lors des manifestations. Des figures majeures de l’opposition ont été kidnappées et emprisonnées. Les dirigeant-e-s des syndicats indépendants ont été convoqué-e-s à des réunions avec les autorités au prétexte de combattre le crime organisé (!) et menacés de poursuites judiciaires si les travailleurs-euses continuent à se mettre en grève, à observer des arrêts de travail et à organiser des actions de protestation pour soutenir le mouvement démocratique. Liza Merliak, secrétaire internationale du syndicat indépendant BITU affilié à l’UITA, a été arrêtée la semaine dernière, mais a été relâchée depuis.
Le 10 septembre, le Comité exécutif de l’UITA-EFFAT, l’organisation régionale européenne de l’UITA, a exprimé son plein soutien à la lutte pour la démocratie et les droits syndicaux au Bélarus et appelé l’Union européenne et ses États membres à utiliser tous les moyens possibles pour faire pression sur les autorités bélarusses afin qu'elles libèrent tous les prisonniers politiques et mettent fin aux violences contre ses citoyen-ne-s.
L’UITA s’est jointe à LabourStart, aux syndicats indépendants au Bélarus et à d’autres organisations syndicales internationales pour dire Halte à la violence, défendons la démocratie et les droits humains. CLIQUEZ ICI [2] pour soutenir cette campagne.