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En Afrique, les employé-e-s de Marriott exigent des actions contre le harcèlement sexuel par le biais de négociations avec l’UITA

13.12.19 News
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Les employé-e-s de Marriott en Afrique ont demandé au PDG de la plus grande chaîne hôtelière mondiale de dialoguer directement avec l’UITA pour convenir de mesures mondiales visant à lutter contre le harcèlement sexuel qui gangrène le secteur hôtelier. Le 4 décembre, leur pétition a été remise au directeur général du Sheraton de Tunis par des représentant-e-s du comité régional africain et du comité de direction stratégique de l’UITA.

Cette initiative fait suite à une réunion des représentant-e-s syndicales-aux du Marriott organisée le 5 mars dernier par l’UITA à Conakry, en Guinée, au cours de laquelle les participants ont convenu de faire connaître cette revendication et d’en parler dans les hôtels Marriott de toute l’Afrique.

Lors de la réunion avec le directeur général du Sheraton de Tunis, les représentant-e-s de l’UITA ont insisté sur le fait que c’était seulement par des négociations avec les syndicats qui représentent le personnel que Marriott pourrait offrir un milieu de travail exempt de harcèlement. La nouvelle Convention n° 190 de l’OIT indique clairement que la négociation collective est la clé pour éliminer la violence et le harcèlement.

Depuis 2018, les affiliées de l’UITA appellent Marriott, plus grand groupe hôtelier du monde, à établir une norme mondiale de lutte contre le harcèlement sexuel dans le secteur : plus d’informations ICI et ICI