La stratégie de compression massive des coûts et de délocalisation de la production vers des pays à moindre coût suivie par Mondelez augmente les dividendes versés aux investisseurs tout en détruisant les moyens d’existence d’employés/es de longue date.
Le bénéfice par action s’est établi à USD 0,48 au premier trimestre, une progression de 31 pour cent due en partie à la quête constante de réduction des coûts, pour un montant de USD 3 milliards, à l’usine de Chicago. Cette stratégie a aussi eu pour conséquence la suppression de 600 emplois et le transfert de la production au Mexique.
La campagne [1] lancée par l’affiliée de l’UITA BCTGM pour sauver les emplois, et qui comprend un appel au boycott des produits Nabisco fabriqués au Mexique, a récemment reçu le soutien de la centrale syndicale américaine AFL-CIO.
Dans l’intervalle, la grève [2] menée par les membres de SIPTU et de Unite en mars dernier contre la proposition de sous-traitance d’emplois à l’usine de chocolat de Coolock en Irlande a pris fin à la suite d’un scrutin des membres. Ceux-ci ont voté en faveur d’une proposition qui prévoit le maintien de l’emploi direct de 17 travailleurs de la distribution dont l’emploi devait être externalisé.