Published: 17/02/2020
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Lors d’un scrutin, les employé-e-s du Sheraton Grand Conakry, appartenant à Marriott et le plus grand hôtel du pays, ont voté à 96% en faveur de la formation d’un syndicat et ont élu les responsables syndicaux-ales.

Confronté-e-s aux bas salaires, aux heures supplémentaires non payées et à l’absence de prestations de soins de santé, les employé-e-s de cet établissement cinq étoiles ont décidé de former un syndicat. Ils et elles sont aujourd’hui obligé-e-s de consacrer près de la moitié du salaire mensuel moyen au loyer, laissant à peine de quoi joindre les deux bouts.

Après avoir pris contact avec la Fédération de l’hôtellerie, du tourisme, de la restauration, catering et branches connexes (FHTRC), affiliée à l’UITA, les employé-e-s du Sheraton ont entamé en mars 2019 le long processus qui a abouti au scrutin couronné de succès du 11 février. Durant cette période, la direction de l’hôtel a essayé par tous les moyens possibles d’empêcher la tenue de ces élections professionnelles.

Le syndicat planifie à présent les prochaines étapes dans l’objectif d’améliorer les conditions de travail, en commençant par la négociation d’une convention collective qui doit améliorer l’accord de branche national conclu en 2018.

Les employé-e-s du Sheraton, la fédération guinéenne de l’hôtellerie FHTRC et la centrale nationale ONSLG ont chaudement remercié l’UITA et en particulier son affiliée nord-américaine UNITE HERE! pour leur soutien constant.