Publié : 07/10/2021

Environ 300 travailleurs-euses de Cadbury Mondelēz à Ringwood, Melbourne, Australie, mèneront une action de grève de 24 heures le vendredi 8 octobre pour réclamer à nouveau des emplois sûrs, de meilleurs salaires et de meilleures conditions. Cette action industrielle fait suite à une rupture des négociations et au refus persistant de Mondelēz de donner des emplois permanents aux travailleurs-euses précaires, dont certain-e-s sont employé-e-s chez Mondelēz Australie depuis 10 ans.

  • Les négociations entre Cadbury et l'AMWU, affiliée à l'UITA, ont été rompues après que les travailleurs-euses ont voté massivement contre la proposition de convention collective de l'entreprise. 81% ont dit qu'elle n'était pas assez satisfaisante.
  • À la mi-septembre, les travailleurs-euses de Cadbury Mondelēz et les membres de l'AMWU de deux sites de Melbourne ont mené une action industrielle, notamment une grève et une interdiction des heures supplémentaires, pour réclamer des emplois sûrs, permanents et de meilleures conditions d'emploi.
  • Cadbury a fait appel à du personnel temporaire pour remplacer les grévistes, une décision que l'AMWU juge hostile étant donné que ces travailleurs-euses essentiel-le-s de Cadbury ont permis à l'Australie de rester approvisionnée en chocolat pendant la pandémie.
  • Les affiliées de l'UITA des États-Unis, d'Allemagne et de Belgique ont envoyé des messages de soutien et de solidarité aux membres de l'AMWU travaillant chez Mondelēz qui luttent pour un accord équitable.
« Ces travailleurs-euses ont aidé Cadbury à réaliser des ventes record pendant une pandémie et maintenant, quand c'est leur tour de demander des emplois sûrs, ils et elles sont ignoré-e-s... Les travailleurs-euses de Cadbury font front commun pour que chaque travailleur-euse soit traité-e avec dignité et puisse se sentir en sécurité au travail. »
Secrétaire régional (Victoria) de l'AMWU, Tony Mavromati