Publié : 06/06/2023

La répression des syndicats libres au Bélarus au cours des dernières décennies a culminé en 2022 avec la dissolution du Congrès bélarusse des syndicats démocratiques (BKDP) et de ses affiliés, ainsi qu'avec l'arrestation et la détention de plus de 40 dirigeant-e-s et militant-e-s syndicaux-ales, dont le président du BKDP, M. Yarashuk, et le vice-président, M. Antusevich.

Face à cette escalade de la répression du syndicalisme libre et à l'incapacité persistante du régime bélarusse à mettre en œuvre les conclusions de la commission d'enquête de l'OIT de 2004, la prochaine Conférence internationale du travail (CIT) doit décider de prendre des mesures en vertu de l'article 33 de la Constitution de l'OIT :

  • faire pression sur le gouvernement pour qu'il libère les dirigeant-e-s et les militant-e-s syndicaux-ales
  • insister pour que le gouvernement rétablisse les syndicats
  • démontrer l'engagement réel du gouvernement à mettre en œuvre les recommandations de la commission d'enquête

Cliquez ICI pour lire l'intégralité de la déclaration de Global Unions.

La secrétaire générale de l'UITA, Sue Longley, a déclaré : « Nous demandons instamment à toutes les organisations affiliées à l'UITA dans le monde de faire pression sur leurs gouvernements et leurs organisations d'employeurs pour qu'ils votent avec les représentant-e-s des travailleurs-euses à la CIT en faveur d'un ensemble complet de mesures impliquant les organes de l'OIT, les États membres et les organisations internationales, y compris les Nations Unies, afin de mettre fin aux violations flagrantes des droits humains et des droits syndicaux dans le pays. »

Nous demandons instamment à toutes les organisations affiliées à l'UITA dans le monde de faire pression sur leurs gouvernements et leurs organisations d'employeurs pour qu'ils votent avec les représentant-e-s des travailleurs-euses à la CIT en faveur d'un ensemble complet de mesures impliquant les organes de l'OIT, les États membres et les organisations internationales, y compris les Nations Unies, afin de mettre fin aux violations flagrantes des droits humains et des droits syndicaux dans le pays.
Sue Longley, secrétaire générale de l'UITA