Publié : 01/03/2021

Bien que les températures hivernales glaciales aient chassé temporellement les manifestant-e-s des rues, le peuple bélarusse continue sa lutte pacifique pour un changement démocratique. Cependant, les autorités de l'État ne montrent aucun relâchement dans leur violente répression.

Deux journalistes ont récemment été emprisonnées pour avoir couvert les manifestations, et d'autres ont été détenu-e-s.

  • Depuis le début des manifestations en août 2020, plus de 30 000 personnes ont été détenues, dont beaucoup ont été torturées, tandis que des dizaines de milliers ont été condamnées à des amendes et à de courtes peines de prison.
  • Environ 300 personnes ont été condamnées à plus d'un an de prison, dont trois militants du syndicat Belarus Independent Trade Union (BITU), affilié à l'UITA.
  • Il y a eu des licenciements massifs de travailleurs-euses impliqué-e-s dans la lutte, dont plusieurs dizaines d'employé-e-s de l'usine de tabac de Grodno qui produit des cigarettes de la marque British American Tobacco
  • Le 17 février 2021, la police a fait une descente et a mis à sac les bureaux des médias indépendants, des ONG et des syndicats, et les ordinateurs et les téléphones portables du Syndicat biélorusse des travailleurs de la radio et de l’industrie électronique (REP) ont été saisis

Liza Merliak, Secrétaire internationale du BITU, a déclaré : "Les raids de police se poursuivent, la brutalité avec laquelle les autorités ont réprimé la société civile en dit long sur la force de la protestation et la ferme conviction des Bélarusses que la liberté vaut la peine d'être défendue".

Crédit photo : Viasna

Les raids de police se poursuivent, la brutalité avec laquelle les autorités ont réprimé la société civile en dit long sur la force de la protestation et la ferme conviction des Bélarusses que la liberté vaut la peine d'être défendue.
Liza Merliak, Secrétaire internationale du BITU