Publié : 22/08/2022

À la suite de nombreux rapports faisant état de harcèlement sexuel et de racisme dans les restaurants McDonald's au Brésil et d'une campagne intensive de la campagne Sem Direitos Não é Legal, la Commission des droits humains du Sénat brésilien a récemment tenu une audience publique pour discuter des conditions de travail des jeunes dans les chaînes de restauration rapide. Dix travailleurs et travailleuses de la restauration rapide actuellement et anciennement employé-e-s et des représentant-e-s syndicaux-ales de tout le Brésil ont témoigné, ainsi que des représentant-e-s de la campagne sur la restauration rapide au Chili. Bien qu'ils aient été invités à prendre part à l'audition, les employeurs ont refusé de le faire.

  • À l'issue de l'audience, un rapport détaillant le harcèlement scandaleux auquel les travailleurs-euses de la restauration rapide sont confronté-e-s chaque jour sera envoyé au gouvernement brésilien pour examen.
  • Depuis des années, les travailleurs-euses de la restauration rapide témoignent de leurs conditions de travail épouvantables, le harcèlement sexuel étant décrit comme endémique dans le secteur.
  • Les travailleurs-euses de la restauration rapide du monde entier se sont réunis à Genève en juin pour mener une action publique contre ces entreprises et élaborer des stratégies de lutte pour de meilleures conditions sur le lieu de travail. Ces actions font suite à une plainte déposée auprès de l'OCDE contre McDonald's par l'UITA, l'organisation régionale européenne EFFAT de l'UITA, l'affilié nord-américain SEIU et la confédération brésilienne UGT, au motif que l'entreprise ne protège pas ses travailleurs-euses contre le harcèlement sexuel.

Comme l'a déclaré Weliton Carlos, un ancien employé de McDonald's, « ce n'est pas la préparation des hamburgers qui vous épuise : c'est le racisme et la pression du travail ainsi que l'humiliation qui résulte de la façon dont nous sommes traité-e-s. »

Ce n'est pas la préparation des hamburgers qui vous épuise : c'est le racisme et la pression du travail, ainsi que l'humiliation qui résulte de la façon dont nous sommes traité-e-s.
Weliton Carlos, ancien employé de McDonald's