Publié : 17/02/2022

Les travailleurs-euses de l'hôtel Pan Pacific Vancouver continuent de se battre pour leurs collègues injustement licencié-e-s pendant la pandémie et pour leur première convention collective. Les travailleurs-euses ont rejoint l'affiliée de l'UITA UNITE HERE après que l'hôtel, appartenant à une filiale du Westmont Hospitality Group, ait licencié près de 100 travailleurs-euses au plus fort de la crise du COVID-19, malgré les subventions salariales du gouvernement canadien liées à la pandémie.

Les licenciements pandémiques de l'hôtel ont largement touché les femmes, dont 94% sont des femmes de couleur. Beaucoup ont immigré au Canada en provenance de pays du Sud.

En décembre, les travailleurs-euses de Pan Pacific Vancouver ont obtenu gain de cause sur deux fronts juridiques essentiels :

  • Un juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique a autorisé une action en justice intentée par un ancien concierge de Pan Pacific à procéder en tant que recours collectif.Le concierge, qui a travaillé à l'hôtel pendant plus de 20 ans, a intenté l'action en justice en alléguant le licenciement injustifié d'une centaine d'employé-e-s et le contournement des règles relatives aux indemnités de départ prévues par la loi provinciale.
  • La Commission des relations de travail a statué contre l'employeur au sujet de la tentative de la direction d'exclure environ 115 travailleurs-euses sur appel de l'unité de négociation.

La Présidente de la section locale 40 de UNITE HERE, Zailda Chan, a déclaré : « Les travailleurs-euses de cet hôtel se sont battus pendant près de deux ans pour avoir une voix sur le lieu de travail. Leur vote en faveur de la syndicalisation a été certifié en février 2021. La direction leur manque de respect lorsqu'elle ignore les demandes de charges de travail raisonnables pour le personnel d’étage, les augmentations de salaire et le droit des travailleurs-euses licencié-e-s de retrouver leur emploi d'avant la pandémie. Il est temps de négocier maintenant ! »

 

Les travailleurs-euses de cet hôtel se sont battus pendant près de deux ans pour avoir une voix sur le lieu de travail. Leur vote en faveur de la syndicalisation a été certifié en février 2021. La direction leur manque de respect lorsqu'elle ignore les demandes de charges de travail raisonnables pour le personnel d’étage, les augmentations de salaire et le droit des travailleurs-euses licencié-e-s de retrouver leur emploi d'avant la pandémie. Il est temps de négocier maintenant !
Zailda Chan, Présidente de la section locale 40 de UNITE HERE