Publié : 13/06/2022

Les travailleurs-euses de deux usines d'eau minérale à Borjomi, en Géorgie, ont commencé à faire grève avec une majorité écrasante le 31 mai 2022 pour protester contre les réductions de salaire, le licenciement de 49 travailleurs-euses, dont le leader du syndicat Tsotne Kiknadze et des membres du comité syndical, ainsi que le vol des cotisations syndicales par l'entreprise.

  • Malgré les efforts de la direction pour intimider, menacer et faire chanter les travailleurs-euses, ils et elles sont déterminé-e-s à faire grève jusqu'à ce que leurs droits soient rétablis. Des piquets de grève sont tenus devant les deux usines en grève.
  • Environ 400 travailleurs-euses réclament la réintégration de tous-tes les travailleurs-euses licencié-e-s, une nouvelle convention collective, le paiement des cotisations dues au syndicat et le licenciement des dirigeant-e-s qui violent de manière flagrante les droits des travailleurs-euses.
  • Le 13 juin, le Premier ministre géorgien a ordonné aux ministres de l'Économie et du Travail d'organiser et de faciliter les négociations entre les travailleurs-euses et l'employeur. Le syndicat espère que cela débouchera sur des avancées, mais les travailleurs-euses poursuivront la grève jusqu'à ce que leurs revendications soient satisfaites et qu'un accord soit signé avec l'employeur.

Giorgi Diasamidze, Président du syndicat Georgian Agriculture, Commercial and Industry Worker's Trade Union, affilié à l'UITA, a déclaré : « Depuis plus de deux semaines, les travailleurs-euses de Borjomi se battent non seulement pour leur emploi, mais aussi pour l'avenir de leur entreprise, fier symbole de l'économie géorgienne. Malgré toutes les difficultés, les travailleurs-euses sont prêt-e-s à défendre leurs droits et leurs moyens de subsistance par tous les moyens légaux. Nous remercions l'UITA pour son soutien à nos revendications et pour sa solidarité. Nous gagnerons ce combat. »

Depuis plus de deux semaines, les travailleurs-euses de Borjomi se battent non seulement pour leur emploi, mais aussi pour l'avenir de leur entreprise, fier symbole de l'économie géorgienne. Malgré toutes les difficultés, les travailleurs-euses sont prêt-e-s à défendre leurs droits et leurs moyens de subsistance par tous les moyens légaux. Nous remercions l'UITA pour son soutien à nos revendications et pour sa solidarité. Nous gagnerons ce combat.
Giorgi Diasamidze, Président du syndicat Georgian Agriculture, Commercial and Industry Worker's Trade Union