Publié : 09/11/2022

Chaque année depuis 2014, l'UITA, avec ses affiliées, organise des journées d'action pour les travailleurs et travailleuses de la restauration rapide afin de mettre en lumière la lutte en cours pour renforcer le pouvoir syndical dans le secteur. La semaine prochaine marque la toute première semaine d'action mondiale pour les travailleurs-euses de la restauration rapide !

  • Afin d'améliorer les conditions de travail de tous-tes les travailleurs-euses, nous devons nous asseoir à la table des négociations. C'est pourquoi la Semaine d'action mondiale pour les travailleurs-euses de la restauration rapide, qui se déroulera la semaine prochaine (du 14 au 20 novembre), sera axée sur un appel à la syndicalisation et à la fin du démantèlement syndical généralisé dans le secteur.
  • Lorsque les syndicats affiliés à l'UITA des travailleurs-euses de la restauration rapide se sont réunis à Genève au début de l'année, l'objectif était clair : étendre la campagne mondiale pour garantir des lieux de travail sûrs à tous-tes les travailleurs-euses de la restauration rapide, ce qui est désormais un principe et un droit fondamental au travail selon l'OIT.
  • Les travailleurs-euses de Starbucks aux États-Unis ont remporté plus de 250 élections syndicales dans tout le pays, malgré une forte résistance de la société. Pour ne citer qu'un exemple : plus de 120 employé-e-s ont été licencié-e-s en raison de leur activité syndicale.

Nabretta Hardin, militante syndicale et employée de Starbucks aux États-Unis, a déclaré : « Nous voulons un syndicat parce que nous voulons avoir notre mot à dire lorsque la société prévoit d'ajouter ou de retirer des éléments qui affectent notre gagne-pain. Nous exigeons le respect et méritons d'être entendus par la société pour laquelle nous travaillons si dur. »

Nous voulons un syndicat parce que nous voulons avoir notre mot à dire lorsque la société prévoit d'ajouter ou de retirer des éléments qui affectent notre gagne-pain. Nous exigeons le respect et méritons d'être entendus par la société pour laquelle nous travaillons si dur.
Nabretta Hardin, militante syndicale et employée de Starbucks aux États-Unis