Publié : 07/10/2022

Sindacato di strada lutte contre le fascisme

Il y a un an, nous avons assisté à l'attaque ignoble du siège de notre confédération, la CGIL, à Rome, l'une des attaques les plus fascistes et dévastatrices de la République italienne. Il s'agissait d'une attaque non seulement contre le plus grand syndicat d'Italie et d'Europe, mais aussi contre tous-tes les travailleurs-euses et toutes les personnes que la CGIL représente et protège.

Notre pays est actuellement confronté à une dérive alarmante de l'idéologie d'extrême-droite. Un climat inquiétant se développe en Italie. Nos problèmes – le travail, le logement et les droits sociaux – sont constamment utilisés pour alimenter la colère des gens. Les syndicats sont mis en avant par l'extrême droite comme la cause des difficultés sociales et économiques. Notre présent, notre avenir et notre histoire nous confient une très grande responsabilité. Nous devons être disponibles pour représenter les travailleurs et travailleuses dans leur lutte quotidienne. Nous devons les écouter, lutter à leurs côtés et comprendre leur frustration.

Nous ne pouvons pas seulement être une démocratie de première ligne. Nous devons être proactifs sur le champ de bataille démocratique.

Plus que jamais, FLAI s'engage non seulement à défendre les droits des travailleurs-euses, mais aussi à élargir le mouvement pour inclure ceux et celles qui se trouvent encore en marge du champ d’action traditionnel du syndicat, notamment les nombreux-euses travailleurs-euses migrant-e-s du secteur agroalimentaire. Nous avons choisi « sindacato di strada » ou « syndicat dans les rues » comme stratégie d'action principale afin de rester proches des travailleurs-euses, où que ce soit : dans les fermes, dans les vignobles, dans les magasins, partout.

Nous sommes fermement convaincus que cette approche, associée à la négociation collective, est la clé pour être solidaire des travailleurs-euses que nous représentons et de ceux-celles que nous aspirons à représenter, ainsi que pour repousser la marée montante du fascisme.

 

Nous sommes fermement convaincus que cette approche, associée à la négociation collective, est la clé pour être solidaire des travailleurs-euses que nous représentons et de ceux-celles que nous aspirons à représenter, ainsi que pour repousser la marée montante du fascisme.
Giovanni Mininni, Secrétaire général de FLAI-CGIL