Publié : 14/03/2023

Après plus de six ans, les négociations en vue d'une nouvelle convention collective entre le syndicat STIBYS (syndicat des travailleurs-euses de l'industrie des boissons et des secteurs connexes), affilié à l'UITA, et l'embouteilleur La Reyna de PepsiCo au Honduras sont toujours au point mort.

  • L'absence d’un nouvel accord signifie la négation du droit à la négociation collective et l'absence d'augmentation de salaire au cours des six dernières années.
  • L’absence d’un nouvel accord est une tentative active de l'entreprise d'éliminer le syndicat.
  • La Reyna/PepsiCo continue d'externaliser la distribution et la vente à des supermarchés tels que Walmart, Price Mart et d'autres tiers. En conséquence, les petits détaillants achètent les produits aux supermarchés à un prix inférieur à celui des produits achetés directement à PepsiCo, qui sont livrés par des camions employant des travailleurs syndiqués permanents, ce qui constitue une nouvelle attaque contre le mouvement ouvrier hondurien.

La Secrétaire générale de l'UITA, Sue Longley, a déclaré : « L'UITA demande à la direction de PepsiCo d'intervenir et de rectifier la situation au Honduras afin de garantir que La Reyna conclue une convention collective équitable avec STIBYS. PepsiCo peut user de ses bons offices pour garantir aux travailleurs et travailleuses de PepsiCo au Honduras le plein accès à leurs droits internationalement reconnus. L'UITA et ses membres continueront à soutenir STIBYS jusqu'à ce qu'une convention collective soit signée. »

L'UITA demande à la direction de PepsiCo d'intervenir et de rectifier la situation au Honduras afin de garantir que La Reyna conclue une convention collective équitable avec STIBYS. PepsiCo peut user de ses bons offices pour garantir aux travailleurs et travailleuses de PepsiCo au Honduras le plein accès à leurs droits internationalement reconnus. L'UITA et ses membres continueront à soutenir STIBYS jusqu'à ce qu'une convention collective soit signée.
Sue Longley, secrétaire générale de l'UITA