Publié : 27/05/2022
Crédit photo : The Menstrual Health Specialists Trust/PSI Zimbabwe

Alors que nous célébrons le 28 mai la Journée mondiale de l'hygiène menstruelle, le mouvement syndical doit reconnaître que la menstruation est une fonction corporelle naturelle vécue de différentes manières par les femmes et les filles, ce qui peut exacerber leur exclusion des sociétés en raison de l'ignorance, des préjugés et des tabous. Le manque d'installations sanitaires privées et propres, les douleurs menstruelles et autres désagréments physiques liés aux menstruations sont d'autres facteurs qui contribuent à l'inégalité des femmes sur le lieu de travail. La menstruation constitue toujours un obstacle important à l'égalité, et cela n'est pas acceptable !

S'appuyant sur la résolution du Congrès de l'UITA de 2017 visant à faire de la menstruation une question syndicale et liée au milieu de travail, l'UITA a élaboré un court document d'orientation (disponible en anglais, espagnol et français) axé sur :

  • Comment organiser des actions concrètes autour de l'égalité devant les menstruations au travail ?
  • Comment créer un environnement de travail favorable et informé ?
  • Comment négocier avec les employeurs au sujet des menstruations
  • Comment participer aux campagnes nationales cruciales

Patricia Alonso, Présidente du Comité des femmes de l'UITA, a déclaré : « Il n'existe pas de solution unique applicable à tous les contextes, pays et lieux de travail. Ce qui est certain, c'est que les syndicats doivent s'assurer que tout travail autour de la menstruation n'entraînera pas de discrimination à l'embauche ou à la promotion des travailleuses et ne favorisera pas les stéréotypes fondés sur le genre. »

 

Il n'existe pas de solution unique applicable à tous les contextes, pays et lieux de travail. Ce qui est certain, c'est que les syndicats doivent s'assurer que tout travail autour de la menstruation n'entraînera pas de discrimination à l'embauche ou à la promotion des travailleuses et ne favorisera pas les stéréotypes fondés sur le genre.
Patricia Alonso, Présidente, Comité des femmes de l'UITA