Publié : 10/10/2022

Avec plus de 2 000 militant-e-s politiques tué-e-s et plus de 15 000 arrêté-e-s, il est plus urgent que jamais que le mouvement syndical mondial recentre ses efforts sur la lutte pour les droits et la démocratie au Myanmar.

  • Le 10 octobre, l'UITA, ainsi que les autres fédérations syndicales internationales, se sont rassemblés devant les Nations Unies à Genève pour protester contre l'emprisonnement de syndicalistes par la junte militaire et ont publié une déclaration demandant leur libération immédiate ainsi que la reconnaissance du Gouvernement d'unité nationale (NUG).
  • Le 9 septembre, l'UITA Asie/Pacifique a lancé une campagne en faveur de la reconnaissance du Gouvernement d'unité nationale et du rejet du Conseil d'administration de l'État (SAC) militaire, à l'occasion de la 77e session de l'Assemblée générale des Nations Unies le 13 septembre et de la Journée internationale de la démocratie le 15 septembre.
  • Après un plaidoyer important de l'UITA et du mouvement syndical en général auprès du système des Nations Unies, notamment à la Conférence internationale du travail et au Conseil d'administration des Nations Unies, l'OIT a annoncé le 12 septembre qu'elle allait « créer une commission d'enquête conformément à l'article 26 de la Constitution de l'Organisation internationale du travail pour examiner la non-observation par le Myanmar de la convention (n° 87) sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, 1948, et de la convention (n° 29) sur le travail forcé, 1930 ».

La Secrétaire générale de l'UITA, Sue Longley, a déclaré : « Nous devons faire davantage pour concentrer nos efforts sur la crise des droits humains qui continue de s'aggraver au Myanmar. Nous ne cesserons pas nos protestations tant que le Gouvernement d'unité nationale ne sera pas reconnu, et nous continuerons à faire pression sur les entreprises de nos secteurs – y compris Accor – pour qu'elles cessent de faire des affaires avec des associés connus de la junte militaire. »

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Nous devons faire davantage pour concentrer nos efforts sur la crise des droits humains qui continue de s'aggraver au Myanmar. Nous ne cesserons pas nos protestations tant que le Gouvernement d'unité nationale ne sera pas reconnu, et nous continuerons à faire pression sur les entreprises de nos secteurs – y compris Accor – pour qu'elles cessent de faire des affaires avec des associés connus de la junte militaire.
Sue Longley, secrétaire générale de l'UITA