Publié : 02/02/2022

Plus d'un an après que les militaires aient pris le contrôle du gouvernement démocratiquement élu du Myanmar, le peuple, y compris le mouvement syndical, continue de se mobiliser en faveur de la démocratie. L'UITA continue d'appeler à un retour à la démocratie au Myanmar et à des sanctions ciblées contre toutes les entreprises qui entretiennent des relations d’affaires avec des sociétés appartenant aux militaires du Myanmar ou à leurs associés. Elle appelle notamment Hilton Worldwide et Accor à cesser immédiatement leurs relations commerciales avec les agents de la Tatmadaw, la dictature militaire du Myanmar. L'UITA se joint aux autres fédérations syndicales internationales pour demander la reconnaissance du gouvernement d'unité nationale (NUG) aux Nations Unies.

  • Hilton Worldwide continue d'exploiter le Hilton Ngapali Resort & Spa, en partenariat avec Eden Hotels & Resorts Company Limited, qui figure dans le rapport de la Mission internationale indépendante d'établissement des faits sur le Myanmar présenté au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies.
  • Le Groupe Accor SA poursuit l'exploitation du Lake Garden Nay Pyi Taw-MGallery by Sofitel et du Novotel Yangon Max, en partenariat avec le groupe Max Myanmar, dont le propriétaire, M. Zaw Zaw, est un complice connu qui entretient des liens très étroits avec des généraux militaires de haut rang.
  • Selon l'AAPP, 11 776 citoyen-ne-s ont été arrêté-e-s, inculpé-e-s ou condamné-e-s, et 1 494 ont été tué-e-s, dont beaucoup ont été torturé-e-s à mort.

La Secrétaire générale de l'UITA, Sue Longley, a déclaré : « Il est inadmissible que des entreprises comme Hilton et Accor continuent d'alimenter un régime de mort et d'oppression. Plus d'un an après le coup d'État, il est temps pour les entreprises de cesser de financer le régime militaire et de soutenir la volonté du peuple pour un retour immédiat à la démocratie. »

Il est inadmissible que des entreprises comme Hilton et Accor continuent d’alimenter un régime de mort et d'oppression. Plus d'un an après le coup d'État, il est temps pour les entreprises de cesser de financer le régime militaire et de soutenir la volonté du peuple pour un retour immédiat à la démocratie.
Sue Longley, secrétaire générale de l'UITA