L'UITA a déposé des plaintes contre le gouvernement de Guinée pour ne pas avoir protégé la liberté d'association et la santé et la sécurité des travailleurs-euses à l'hôtel Sheraton Grand Conakry.
Cela a été annoncé lors d'une conférence de presse à Conakry organisée par l'UITA et notre affiliée FHTRC-ONSLG.
*Les principales revendications de la plainte de l'UITA auprès du Comité de la liberté syndicale de l'OIT sont les suivantes: "Demander au gouvernement de Guinée de veiller à remédier à la situation, y compris en réintégrant les membres du bureau du syndicat après leur licenciement discriminatoire; et de souligner l'importance de la liberté d'association et de la négociation collective pour tous-tes les travailleurs-euses, y compris pour les projets financés dans le cadre de la coopération internationale ".
*Les principaux arguments de la réclamation de l’UITA dans le cadre de l’article 24 de la Constitution de l’OIT sont les suivants: "Cette réclamation est centrée sur l'incapacité du gouvernement de Guinée à maintenir un système d'inspection du travail opérationnel, à assurer le paiement des salaires en temps voulu à tous-tes les travailleurs-euses et à mener une politique nationale de promotion de la sécurité et de la santé au travail (...) parce que le gouvernement de Guinée manque à ses obligations légales en vertu des conventions 81, 85 et 187 de l'OIT (les deux premières ayant été ratifiées il y a plus de soixante ans)".
Visionnez une courte vidéo d'Alhassane Diallo, secrétaire général adjoint du Syndicat des travailleurs-euses du Sheraton Grand Conakry !
La secrétaire générale de l'UITA Sue Longley a déclaré aux journalistes réuni-e-s à Conakry : "Le mouvement syndical mondial se rassemble pour soutenir cette lutte. L'UITA, l'UITA Afrique, notre affiliée FHRTC-ONSLG, nos affiliées dans le secteur de l’hôtellerie, de la restauration, du catering et du tourisme, la CSI, le Global Labor Justice-ILRF, le Solidarity Center et l'ILAW sont ici aujourd'hui pour dire d'une seule voix que nous allons gagner. Notre combat ici est juste, et nous nous battrons jusqu’au bout pour que nos camarades syndicalistes soient réintégrés et que justice soit faite".