Après des semaines de mobilisation et plus de 20 grèves, le NGG, l'affilié de l'UITA, a réalisé une percée importante dans la défense des droits des travailleurs-euses de la viande et dans l'obtention de meilleurs salaires et conditions. Confronté à des violations généralisées des droits, à l'exploitation des travailleurs-euses dans le secteur allemand de la viande et à des épidémies de COVID-19, le NGG a organisé les travailleurs-euses dans plus de dix langues, a surmonté les différences culturelles autour des droits des travailleurs-euses et du droit du travail, et a rassemblé la main-d'œuvre de base avec les ancien-ne-s travailleurs-euses sous-traitant-e-s pour augmenter le nombre de ses membres et gagner :
- un salaire minimum national qui couvre l'ensemble de l'industrie de la viande et ses 160 000 travailleurs-euses :
*Août 2021 à 10,80 € par heure
*Janvier 2022 à 11 €
*Décembre 2022 à 11,50 €
*Décembre 2023 à 12,30 €
- une augmentation de salaire de 28 % par rapport au salaire minimum de 9,60 € de l'heure ;
- une augmentation des effectifs dans le secteur de la viande de 1500 travailleurs-euses en 2021.
Cette victoire s'appuie sur le soutien du NGG à la nouvelle législation adoptée en janvier 2021, qui renforce les contrôles dans le secteur de la viande, introduit des amendes sévères en cas d'infraction et interdit la sous-traitance et le travail intérimaire dans l'abattage et la découpe.
Le secrétaire général adjoint de l'UITA s'est félicité de cette annonce : « Le NGG a mené une bataille sans relâche pour mettre fin aux violations des droits et améliorer la vie des travailleurs-euses de la viande en Allemagne. Ce faisant, il a envoyé un message ferme aux employeurs de l'industrie de la viande à travers l'Europe : la lutte pour des salaires décents et un travail sûr s'étendra et se poursuivra jusqu'à ce que tous-tes les travailleurs-euses de la viande soient protégé-e-s par l'affiliation syndicale et la négociation collective. »
