Publié : 28/10/2021

Le 26 octobre, les travailleurs-euses de la restauration rapide de 12 villes des États-Unis ont fait grève pour exiger la fin du harcèlement sexuel et de la violence sexiste dans les plus de 40 000 restaurants de l'entreprise dans le monde. Alors qu'en avril, McDonald's a annoncé de nouvelles normes mondiales de la marque (Global Brand Standards) pour lutter contre le harcèlement sexuel, aucune mention n'a été faite de la consultation des travailleurs-euses ou des syndicats, un « élément essentiel » selon les conventions de l'OIT n° 190 sur la violence et le harcèlement dans le monde du travail et n° 155 sur la sécurité et la santé au travail.

Comme l'a déclaré Adriana Alvarez, travailleuse chez McDonald's et militante : « Je suis en grève aujourd'hui parce que McDonald's doit comprendre que nous n'allons pas nous arrêter. Ce qui doit cesser, c'est le harcèlement sexuel. Il est injuste pour ces travailleurs-euses de gagner un salaire proche de la pauvreté et, en plus, de devoir s'inquiéter d'être harcelé-e-s sexuellement au travail. »

Je suis en grève aujourd'hui parce que McDonald's doit comprendre que nous n'allons pas nous arrêter. Ce qui doit cesser, c'est le harcèlement sexuel. Il est injuste pour ces travailleurs-euses de gagner un salaire proche de la pauvreté et, en plus, de devoir s'inquiéter d'être harcelé-e-s sexuellement au travail.
Adriana Alvarez, travailleuse chez McDonald's et militante