Publié : 18/06/2021

En 2020, les travailleurs-euses de l'hôtel Pan Pacific à Vancouver, en Colombie-Britannique, au Canada, ont voté massivement en faveur de l'adhésion à UNITE HERE, une affiliée de l'UITA. Le gouvernement a certifié la formation du syndicat plus tôt cette année. Pendant la pandémie, l'hôtel a licencié 100 travailleurs-euses qui étaient au chômage technique, principalement des femmes et des travailleurs-euses immigré-e-s d'Asie, sans motif ni préavis. Entre les séries de licenciements, la direction de l'hôtel a donné aux travailleurs-euses un délai pour renoncer à leur statut régulier à temps plein et devenir des travailleurs-euses occasionnel-le-s sur appel, sous peine d'être licencié-e-s. Les actions de l'hôtel ont incité les travailleurs-euses à déposer deux nouveaux recours collectifs, et l'UITA coordonne actuellement des actions de solidarité parmi les affiliées du secteur de l'hôtellerie.

Ensemble, les travailleurs-euses se battent pour :

  • le droit des travailleurs-euses licencié-e-s de retrouver leur emploi d'avant la pandémie, avec leur ancienneté intacte, au fur et à mesure de la reprise de l'activité ;
  • une première convention collective équitable avec l'hôtel, propriété du Westmont Hospitality Group, l'une des plus grandes entreprises privées du monde dans le domaine de l'hôtellerie.

Zailda Chan, Présidente de la section locale 40 de UNITE HERE, a déclaré : « Les travailleurs-euses de Pan Pacific Vancouver qui ont nettoyé des chambres, préparé des repas et servi des client-e-s pendant des décennies sont traité-e-s comme s'ils-elles étaient jetables. Il est inacceptable que Westmont traite les travailleurs-euses de cette façon, surtout pendant une pandémie. L'hôtel doit s'engager à réembaucher son personnel dès que du travail est disponible et respecter le droit des travailleurs-euses à la négociation collective. Il est temps d'agir. »

Les travailleurs-euses de Pan Pacific Vancouver qui ont nettoyé des chambres, préparé des repas et servi des client-e-s pendant des décennies sont traité-e-s comme s'ils-elles étaient jetables. Il est inacceptable que Westmont traite les travailleurs-euses de cette façon, surtout pendant une pandémie. L'hôtel doit s'engager à réembaucher son personnel dès que du travail est disponible et respecter le droit des travailleurs-euses à la négociation collective. Il est temps d'agir.
Zailda Chan, Présidente de la section locale 40 de UNITE HERE