Published: 15/02/2010
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Alors que quatre leaders du syndicat indépendant des travailleurs de Haft Tapeh en Iran ont maintenant été libérés, le président Ali Nejati est toujours en prison et pourrait y passer deux années supplémentaires, sous des accusations d’avoir « mis en danger la sécurité nationale ». L’agent de communications du syndicat, Reza Rakhshan, attend toujours sa sentence suite à sa condamnation l’an dernier sous des accusations similaires.

Nejati (ci à droite) purge actuellement une peine d’un an de prison et pourrait être condamné à une peine supplémentaire d’une année ou plus.

Gorban Alipour et Mohammad Heidari ont été libérés après avoir purgé une partie ou la totalité de leur peine; Jali Ahmadi et Feridun Nikfar ont été mis en liberté conditionnelle après avoir purgé une partie de leur peine.

Rien n’a changé à Haft Tapeh, où les travailleurs ont dû avoir recours à des débrayages spontanés à plusieurs reprises depuis l’emprisonnement de leurs dirigeants afin d’obtenir le versement de leurs salaires.

La campagne pour les travailleurs de Haft Tapeh se poursuivra jusqu’à ce que :

  • le président Ali Nejati soit libéré, sa sentence annulée et toutes les accusations en cours retirées;
  • toutes les accusations contre Reza Rakhshan, passées et actuelles, soient retirées;
  • tous les dirigeants syndicaux de Haft Tapeh soient réintégrés dans leurs postes, avec pleine rétroactivité salariale;
  • le gouvernement et la société reconnaissent le syndicat de Haft Tapeh comme seul représentant des travailleurs aux fins de la négociation collective et respectent l’intégralité des droits syndicaux.