Publié : 13/10/2022

Plus de 100 personnes ont été tuées et de nombreuses autres ont été blessées alors que le peuple iranien poursuit ses protestations contre l'assassinat de Mahsa Amini, qui refusait de se conformer au code vestimentaire draconien du pays. L'UITA, ainsi que les autres fédérations syndicales internationales, la CSI et la Commission syndicale consultative auprès de l'OCDE (TUAC), appellent à une pression internationale plus forte contre le gouvernement iranien.

Cliquez ici pour lire la déclaration du Conseil des Global Unions.

  • Les femmes et les filles continuent de jouer un rôle central dans les manifestations contre la misogynie d'État et l'assujettissement des droits.
  • Dans tout l'Iran, les travailleurs-euses participent à des grèves de grande ampleur pour protester contre le refus du gouvernement de respecter les droits humains et syndicaux fondamentaux.
  • Avec de nombreux syndicalistes emprisonné-e-s pour avoir défendu les droits des travailleurs-euses, la CSI a classé l'Iran comme n'ayant aucune garantie de droits dans son « Indice des droits dans le monde 2022 ».

La Secrétaire générale de l'UITA, Sue Longley, a déclaré : « La mort de Mahsa Amini ne sera pas vaine. Les femmes et les filles, les travailleurs-euses, les syndicalistes et les défenseur-e-s des droits humains sont unis dans notre appel à libérer tous-tes les prisonniers-ères politiques, à remédier à leur misérable bilan en matière de violations des droits humains, et à cesser immédiatement la violence généralisée contre le peuple d'Iran. »

 

La mort de Mahsa Amini ne sera pas vaine. Les femmes et les filles, les travailleurs-euses, les syndicalistes et les défenseur-e-s des droits humains sont unis dans notre appel à libérer tous-tes les prisonniers-ières politiques, à remédier à leur misérable bilan en matière de violations des droits humains, et à cesser immédiatement la violence généralisée contre le peuple d'Iran.
Sue Longley, secrétaire générale de l'UITA