Publié : 29/12/2023

Le 22 décembre, les travailleurs et travailleuses du secteur italien de l'hôtellerie et de la restauration ont fait grève pour obtenir le renouvellement de la convention collective sectorielle nationale. Les affiliées de l'UITA Filcams Cgil, Fisascat Cisl et Uiltucs Uil font état d'un taux de participation très élevé dans les secteurs de l'hôtellerie, de la restauration rapide et de la restauration collective. Plus de 20 000 travailleurs-euses ont défilé à Milan, Naples et Rome pour demander aux associations d'employeurs de mener des négociations de bonne foi.

Les autres demandes sont les suivantes :

  • Augmentation des salaires en fonction de l'inflation et augmentation des bénéfices au cours des dernières années
  • Dispositions législatives sur le congé parental, l'égalité des chances et la lutte contre la violence fondée sur le genre
  • La fin des régimes de travail précaires, y compris la conversion des contrats à durée déterminée en contrats à durée indéterminée et l'élimination du travail à temps partiel involontaire par l'augmentation du nombre d'heures de travail

Le secrétaire général de Filcams Cgil, Fabrizio Russo, a déclaré : « Nous sommes appelés à la mobilisation, à la grève, pour les travailleurs et travailleuses des secteurs essentiels et stratégiques de l'ensemble de l'économie nationale qui, depuis des années, se voient refuser le renouvellement de leur convention collective nationale et des augmentations de salaire décentes. Nous voulons changer ce présent parce que nous sommes, tous et toutes, pour la démocratie et l'humanité. Nous n'avons jamais abandonné et nous n'abandonnerons jamais, parce que nous sommes certains que nous pouvons lutter, que nous devons lutter, que nous pouvons vivre différemment, qu'ensemble nous pouvons changer nos vies. »

Nous voulons changer ce présent parce que nous sommes, tous et toutes, pour la démocratie et l'humanité. Nous n'avons jamais abandonné et nous n'abandonnerons jamais, parce que nous sommes certains que nous pouvons lutter, que nous devons lutter, que nous pouvons vivre différemment, qu'ensemble nous pouvons changer nos vies.
Fabrizio Russo, secrétaire général de Filcams Cgil