Publié : 25/11/2020

Partout dans le monde, les affiliés de l'UITA se mobilisent pour la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes le 25 novembre, malgré les défis posés par la pandémie dans plusieurs pays.

  • en Asie/Pacifique, des dirigeantes syndicales de 9 pays se sont réunies pour un forum régional sur l'élimination de la violence contre les femmes le 24 novembre, avec des formations en ligne dans trois pays supplémentaires
  • en Afrique, une grande majorité des comités de femmes de l'UITA organisent des formations sur la convention 190 et la recommandation 206 de l'OIT, un instrument clé pour lutter contre la violence et le harcèlement au travail
  • Dans toute l'Amérique latine, les membres du comité régional des femmes de l'UITA organisent 16 jours d'action avec des affiches, des dépliants et même des masques téléchargeables @www.rel-uita.org.
  • au Moyen-Orient, les affiliés de l'UITA National Union of Salaried Employees-HISTADRUT et Union of Food and Pharmaceutical Workers-HISTADRUT lancent une campagne contre la violence domestique qui explique le fonctionnement du contrôle coercitif et aide les affiliés à mieux l'identifier et le combattre :

www.youtube.com/watch?v=0UEy9gjpLr0&feature=youtu.be

www.youtube.com/watch?v=ZDcV5mX9AQo&feature=youtu.be

Voir le guide récemment publié par l'UITA qui explique pourquoi la violence domestique est un problème pour les syndicats et les lieux de travail et pourquoi il est urgent d'agir.

  • en Europe, nous faisons également des progrès dans la lutte contre la violence sexiste : L'affilié suédois de l'UITA, HRF, et l'association des employeurs du secteur de l'hôtellerie et de la restauration viennent de signer une convention collective nationale dans laquelle ils s'engagent à élaborer des mesures fortes pour lutter contre le harcèlement sexuel de la part de tiers, comblant ainsi une lacune de la législation nationale et reprenant les dispositions de la convention C190.

Pour Assétou Espérance Traoré, vice-présidente du comité des femmes de l'UITA, cette journée est importante pour tous : " La violence à l'égard des femmes ne doit plus être notée comme un constat ou entendue comme un fait divers. Ne restons plus silencieux face à ces violences à travers le monde. Les femmes doivent être le levier de leur délivrance. Pour conclure, je voudrais citer Thomas Sankara : " La révolution et la libération des femmes vont de pair ; on ne parle pas de l'émancipation des femmes comme d'un acte de charité ou de compassion, c'est une nécessité fondamentale pour que la révolution triomphe. "

 

La violence contre les femmes ne doit plus être notée comme un constat ou entendue comme un fait divers. Ne restons plus silencieux face à ces violences à travers le monde. Les femmes doivent être le levier de leur délivrance. Pour conclure, je voudrais citer Thomas Sankara : "La révolution et la libération des femmes vont de pair ; nous ne parlons pas de l'émancipation des femmes comme d'un acte de charité ou de compassion, c'est une nécessité fondamentale pour que la révolution triomphe".
Assétou Espérance Traoré, vice-présidente du comité des femmes de l'UITA