Publié : 06/09/2021

Alors que les attaques contre les défenseur-e-s des droits humains au Guatemala se poursuivent en toute impunité, l'UITA Amérique latine (Rel-UITA) demande au gouvernement guatémaltèque de débloquer des fonds précédemment affectés de plus de 2,5 millions USD (20 millions GTQ) pour financer de nombreuses organisations et projets.

Plusieurs ONG et organisations de défense des droits humains ont fait état de la crise au Guatemala :

  • NGO Udefegua a enregistré 1004 cas d'attaques, 15 assassinats et 22 tentatives d'assassinat de défenseur-e-s des droits humains.
  • Front Line Defenders et Global Witness ont déclaré que le Guatemala reste l'un des pays les plus dangereux au monde, avec le plus grand nombre de meurtres par habitant de défenseur-e-s de la terre et de l'environnement.
  • Selon le dernier rapport annuel du Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, le Guatemala continue de présenter un contexte difficile en matière de droits humains, avec des niveaux élevés et persistants d'inégalité, de discrimination et d'insécurité.

Le Secrétaire régional de l'UITA pour l'Amérique latine, Gerardo Iglesias, a déclaré : « Il est inacceptable de continuer à priver une institution aussi importante et stratégique des ressources nécessaires à la protection, au respect et à la sauvegarde des droits fondamentaux de millions de citoyen-ne-s. Rel-UITA demande instamment au conseil du pouvoir législatif de débourser les fonds encore dus dans les plus brefs délais. N'ayez aucun doute sur le fait que nous continuerons à suivre cette affaire et que nous poursuivrons nos dénonciations publiques si la situation n'est pas résolue. »

Il est inacceptable de continuer à priver une institution aussi importante et stratégique des ressources nécessaires à la protection, au respect et à la sauvegarde des droits fondamentaux de millions de citoyen-ne-s. Rel-UITA demande instamment au conseil du pouvoir législatif de débourser les fonds encore dus dans les plus brefs délais. N'ayez aucun doute sur le fait que nous continuerons à suivre cette affaire et que nous poursuivrons nos dénonciations publiques si la situation n'est pas résolue.
Gerardo Iglesias, Secrétaire régional de Rel-UITA