Publié : 15/09/2021

En cette Journée internationale de la démocratie, l'UITA appelle une nouvelle fois à un retour à la démocratie au Myanmar et à des sanctions ciblées contre toutes les entreprises impliquées dans les affaires militaires ou les complices de l'armée.

  • Dans des lettres adressées aux PDG de Hilton Worldwide et d'Accor, la Secrétaire générale de l'UITA, Sue Longley, leur a demandé de cesser immédiatement leurs relations commerciales avec le Tatmadaw, la dictature militaire du Myanmar.
  • Hilton Worldwide exploite le Hilton Ngapali Resort & Spa, en partenariat avec Eden Hotels & Resorts Company Limited, cité dans le rapport de la Mission internationale indépendante d'établissement des faits sur le Myanmar au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies.
  • Le groupe Accor SA exploite le Lake Garden Nay Pyi Taw-MGallery by Sofitel et le Novotel Yangon Max, en partenariat avec le groupe Max Myanmar, dont le propriétaire, M. Zaw Zaw, est un complice connu qui entretient des liens très étroits avec des généraux militaires de haut rang ; le groupe Max Myanmar figure également dans le rapport de la Mission internationale indépendante d'établissement des faits sur le Myanmar présenté au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies.
  • Depuis le coup d'État du 1er février, 1 080 manifestant-e-s ont été tué-e-s. 8 048 participant-e-s du Mouvement de désobéissance civile (MDC) ont été arrêté-e-s et plus de 6 398 sont toujours en détention.
Nous appelons à nouveau Hilton Worldwide et Accor à cesser de faire des affaires avec les militaires et leurs acolytes au Myanmar. Hilton Worldwide et Accor doivent immédiatement remédier à leurs violations massives de la diligence raisonnable en matière de droits humains et se conformer aux recommandations de la Mission internationale indépendante d'établissement des faits des Nations Unies concernant l'isolement financier de la Tatmadaw.
Sue Longley, secrétaire générale de l'UITA