Publié : 03/07/2023

Suite aux récents efforts présidentiels et parlementaires visant à restreindre la liberté d'expression en Tunisie, l'UITA et nos fédérations syndicales internationales sœurs appellent le gouvernement tunisien à faire marche arrière, à respecter la liberté d'expression et à stopper le glissement vers le totalitarisme.

  • En septembre 2022, le président Kais Saied a signé le décret-loi 54 sur la lutte contre les crimes liés aux systèmes d'information et de communication. Dans la pratique, la loi a été utilisée pour restreindre la liberté d'expression et pour détenir et menacer des journalistes et des personnalités publiques pour avoir exprimé des critiques.
  • Le 16 juin, le Parlement a annoncé que les journalistes ne seraient pas libres de couvrir les débats parlementaires et n'auraient accès qu'aux déclarations officielles publiées par le Parlement.
  • Le 17 juin, le tribunal antiterroriste, qui fait partie de la cour d'appel tunisienne, a interdit aux médias de publier toute information concernant 20 dirigeant-e-s, avocat-e-s, militant-e-s et journalistes de l'opposition.

Cliquez ici pour lire l'intégralité de la déclaration de Global Unions.

Saber Tbini, secrétaire général de la FGAT-UGTT, affiliée à l'UITA, a déclaré : « Nous appelons les autorités tunisiennes à respecter la liberté d'opinion et d'expression et à cesser immédiatement d'utiliser le décret 54 pour emprisonner des journalistes et des syndicalistes. Nous exigeons en outre la libération immédiate de tous et toutes les prisonniers et prisonnières politiques et des syndicalistes. »

Nous appelons les autorités tunisiennes à respecter la liberté d'opinion et d'expression et à cesser immédiatement d'utiliser le décret 54 pour emprisonner des journalistes et des syndicalistes. Nous exigeons en outre la libération immédiate de tous et toutes les prisonniers et prisonnières politiques et des syndicalistes.
Saber Tbini, secrétaire général de la FGAT-UGTT