Au cours de la Journée mondiale d'action des travailleurs et travailleuses de la restauration rapide de cette année, les affiliées de l'UITA ont appelé les géants internationaux de la restauration rapide à respecter les droits syndicaux par le biais de grèves, de distributions de tracts et d'une myriade d'actions de solidarité. Les affiliées de l'UITA à travers le monde signalent que le démantèlement syndical est endémique dans l'industrie de la restauration rapide, tandis que les travailleurs-euses sont confronté-e-s à des salaires bas, à une sécurité et une santé au travail médiocres, à des conditions de travail précaires et à une violence sexiste et un harcèlement sexuel omniprésents.
- Des syndicats d'Afrique du Sud, d'Allemagne, d'Autriche, de Belgique, du Danemark, d'Espagne, de France, du Royaume-Uni, de Serbie et des États-Unis se sont joints à cette journée d'action en signe de solidarité avec les travailleurs-euses de la restauration rapide du monde entier qui luttent pour leur droit à l'organisation et à la négociation collective.
- Les membres du Comité des jeunes travailleurs-euses de l'UITA et du Comité des travailleurs-euses LGBTI et allié-e-s de l'UITA se sont joints à Nezavisnost, affilié à l'UITA, dans les rues de Belgrade pour protester contre le démantèlement syndical dans le secteur de la restauration rapide.
- Depuis 2021, plus de 350 établissements Starbucks aux États-Unis ont voté en faveur de la représentation syndicale. Cependant, la société a refusé de signer une convention collective et a préféré mener une campagne agressive de démantèlement des syndicats, avec le licenciement de plus de 150 dirigeant-e-s syndicaux-ales pour avoir participé à des actions de syndicalisation.
Brandi Alduk, employée de Starbucks à New York (États-Unis) et leader de Starbucks Workers United, a déclaré : « Nous étions plus de 5000 à faire grève ensemble le 16 novembre ! Nous sommes reconnaissants de la solidarité mondiale ! Nous savons que ce combat dépasse le cadre des États-Unis, il est mondial ! Nous nous dressons ensemble contre l'industrie mondiale de la restauration rapide qui s'attaque aux droits des travailleurs et travailleuses. »