Publié : 13/09/2022

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Le 12 septembre, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d'association devait se rendre en Algérie et rencontrer des organisations de la société civile, des syndicalistes indépendant-e-s et d'autres militant-e-s des droits humains. L'UITA a récemment informé le Rapporteur spécial et lui a fourni une documentation détaillée sur la répression continue des syndicats indépendants. Le gouvernement algérien a maintenant « reporté » sa visite à 2023 – le huitième report depuis 2011. L'UITA condamne la décision du gouvernement algérien et continuera à travailler pour accroître la surveillance internationale de son effroyable bilan en matière de droits humains.

  • L'UITA soutient activement ses affiliées en Algérie et suit de près l'intensification des attaques contre les droits démocratiques fondamentaux et la liberté d'association en Algérie, qui sont devenues de plus en plus brutales depuis l'émergence du mouvement démocratique de masse (Hirak) en 2019. L'escalade de la répression a été largement documentée par l'OIT, les organes des Nations Unies chargés des droits humains, et les ONG.
  • Les dangers auxquels sont confrontées nos organisations affiliées indépendantes comprennent l'arrestation et le harcèlement incessant des membres et des dirigeant-e-s syndicaux-ales, la fermeture des bureaux syndicaux et la création de fausses organisations syndicales par les services de sécurité. Les syndicalistes et les militant-e-s démocratiques sont désormais poursuivi-e-s pour des accusations de « terrorisme » vaguement définies.
  • Afin d'attirer l'attention et d'éveiller les consciences sur la situation en Algérie, l'UITA a publié un nouveau rapport sur la répression croissante des syndicats indépendants et des militant-e-s pour la démocratie. Il est disponible en anglais et en français.

La Secrétaire générale de l'UITA, Sue Longley, a déclaré : « Malgré tous les efforts du gouvernement algérien pour cacher l'intensification de la répression des droits syndicaux et des droits humains en général, nous continuerons, avec le Rapporteur spécial sur les droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d'association, à faire la lumière sur ce régime répressif. »

Malgré tous les efforts du gouvernement algérien pour cacher l'intensification de la répression des droits syndicaux et des droits humains en général, nous continuerons, avec le Rapporteur spécial sur les droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d'association, à faire la lumière sur ce régime répressif.
Sue Longley, secrétaire générale de l'UITA