Amine Felih, membre de l'Union algérienne des industries (UAI) et membre dirigeant de la Confédération syndicale des forces productives (COSYFOP), a été arrêté. Le 4 avril, il a été condamné à un an de prison ainsi qu'à une amende de 200 000 DZD (1335 EUR) pour « publication sur les médias sociaux pouvant nuire à la sécurité nationale ».
- Le gouvernement algérien continue de réprimer les citoyen-ne-s, y compris les membres et les dirigeant-e-s syndicaux-ales, qui cherchent à exercer leurs droits civils et politiques fondamentaux.
- Dans le cadre de la répression croissante de toute forme d'activité démocratique, les membres de syndicats indépendants sont harcelés, arrêtés, poursuivis et emprisonnés sans relâche.
- En tant que syndicalistes, nous devons continuer à exprimer nos préoccupations ! L'UITA, l'ISP et IndustriALL Global Union vous encouragent à cliquer ICI pour envoyer un message urgent au gouvernement algérien!
La secrétaire générale de l'UITA, Sue Longley, a déclaré : « Les syndicalistes doivent être libres d'exercer leurs droits consacrés par les conventions 87 et 98 de l'OIT sur la liberté d'association et le droit à la négociation collective. L'arrestation et l'emprisonnement d'Amine témoignent d'un mépris flagrant pour ces droits fondamentaux, et l'UITA appelle le gouvernement algérien à changer immédiatement de cap ».